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Leur version du fiasco

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ParEurosport

Mis à jour 05/10/2010 à 11:16 GMT+2

Le Parisien dévoile de nombreux témoignages des Bleus présents à Knysna. Des propos, compilés dans la mission d'information menée par la FFF, qui lèvent un peu plus le voile sur les évènements qui ont mené à la grève de l'entraînement.

FOOTBALL 2010 France - Bus

Crédit: AFP

Les masques tombent peu à peu. Le Parisien s'est procuré l'intégralité du contenu de la mission d'information visant à éclaircir les évènements qui ont mené à la grève de l'entraînement des Bleus à Knysna. Le quotidien dévoile certains des 18 témoignages des Bleus présents sur place. Des propos qui lèvent une partie du mystère. Première conclusion qui s'impose à la lecture des témoignages, il n'y aurait eu aucun meneur dans ce mouvement de grève même si certains joueurs ont clairement plus pesé que d'autres. "Je ne me sentais pas concerné", indique ainsi Gourcuff. Son coéquipier à Lyon, Hugo Lloris, de préciser : "On a été pris dans un engrenage."  Deux façons de se déresponsabiliser des actes qui ont entaché l'image de l'équipe de France sans désigner clairement ses têtes pensantes.
Le rapport clarifie cette première conclusion : "Un consensus s'est dégagé (...) Personne n’a fait part au reste du groupe de ses doutes ou de son opposition. Aucune intimidation ou contrainte n'a été exercée par certains joueurs sur d'autres. Oublier l'idée très répandue dans la presse de meneurs ou de caïds." Djibril Cissé est le seul à se désolidariser clairement du reste des Bleus : "Moi je me suis fait chier pendant deux ans pour revenir en équipe de France, j'ai fait des sacrifices et tout ça a été foutu en l'air par quelques-uns", enrage l'attaquant du Panathinaïkos.
Henry : "J'ai fermé ma gueule"
Certains cadres ne se sont pas opposés à la rébellion. Ils s'en expliquent sans peine devant la commission. Thierry Henry justifie sa passivité en évoquant les conséquences de l'épisode de sa main face à l'Irlande en barrages : "Moi, je sortais d'une affaire où j'ai été abandonné, livré à la vindicte de l'opinion publique. Je me voyais mal m'ériger en donneur de leçons en prêchant l'éthique. J'ai fermé ma gueule." William Gallas se réfugie, lui, derrière le fait que Domenech lui ait retiré le brassard : "Je n'étais pas en état de m'opposer à ce mouvement." Certains ont tenté de justifier leur décision, évoquant un environnement hostile : "On avait aucun lien avec l'extérieur", "On était dans un bunker", "On se serait cru dans le Loft." A la lecture des extraits de témoignages, une certitude se dégage : personne n'assume clairement les évènements.
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