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Après une drôle de sortie sur Twitter, l'agence antidopage espagnole s'intéresse à Nasri

Benoît Vittek

Mis à jour 29/12/2016 à 09:13 GMT+1

L'agence espagnole antidopage enquête sur les pratiques médicales de Samir Nasri mises en lumière sur son compte Twitter.

Samir Nasri sous le maillot du FC Séville

Crédit: AFP

Les tweets publiés sur le compte de Samir Nasri mardi n'ont pas seulement fait rire beaucoup d'internautes. Ils ont aussi soulevé les sourcils interrogateurs d'experts de l'antidopage. Et même déclenché une enquête des autorités antidopage espagnoles, qui cherchent à déterminer si les services offerts par la clinique Drip Doctors respectent le règlement établi par l'Agence mondiale antidopage.
"Quand un sportif se rend dans une clinique comme celle-là, c'est déjà suspicieux", expliquent ainsi des sources de l'agence antidopage espagnole au très respecté quotidien El Pais. "Suite à la parution de cette information, l'Agence a déclenché une enquête pour savoir de quel traitement il s'agit", a-t-il été confirmé à l'AFP. Depuis Los Angeles, Drip Doctors proposent des traitements en intraveineuse et expliquaient en avoir fourni une à Samir Nasri pour que le milieu offensif du FC Séville reste "hydraté et en pleine forme".
Ça devrait grandement intéresser l'AMA et l'AEPSAD.
Tout serait parti d'un tweet de l'ancien expert antidopage australien Richard Ings qui attirait l'attention de l'Agence mondiale antidopage et de son bras espagnol.
Il rappelait par la même occasion que les intraveineuses de plus de 50 millilitres sont interdites. L'agence espagnole, qui a sollicité le FC Séville, cherche également à savoir si le traitement suivi par Nasri n'impliquaient pas de substances bannies.
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