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Avec Zlatan, ça change

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 29/07/2012 à 23:54 GMT+2

Les premiers pas d'Ibrahimovic avec le PSG, face à DC United (1-1), sont riches en enseignements. Pas seulement parce qu'il a marqué.

Zlatan Ibrahimovic Jérémy Menez PSG DC United

Crédit: AFP

Le sapin de Noël n'est pas mort. Carlo Ancelotti l'a remis au goût du jour ce week-end, face à DC United (1-1). Pour le dernier match de la tournée américaine, l'entraîneur parisien en a surtout profité pour lancer Zlatan Ibrahimovic dans le grand bain. Dans un 4-3-3 aux allures de 4-3-2-1, le PSG a démarré la rencontre dans la composition suivante : Douchez - Bisevac, Alex, Lugano, Tiéné - Verratti, Bodmer, Maxwell - Nene, Menez - Ibrahimovic. Après la sortie du buteur suédois, Paris a changé son organisation. En moins d'une mi-temps, Zlatan s'est déjà rendu indispensable.
. ZLATAN À LA BAGUETTE
"Ibra" n'a eu besoin que de 137 secondes et de deux ballons pour ouvrir le score du gauche, avec une facilité déconcertante. A la 39e minute, il a cédé sa place à Guillaume Hoarau. Entre-temps, l'ancien Milanais ne s'est pas vraiment foulé. Il a souvent marché, et quand il s'est décidé à accélérer, c'était, à chaque fois, pour créer une situation dangereuse. L'autre enseignement de ses débuts prometteurs réside dans la position d'Ibrahimovic. Zlatan a rarement joué en pointe. Mais ses premiers pas ont été conformes aux attentes : influent et décisif à la construction, il a été l'une des premières solutions de relance. Son replacement défensif, essentiellement sur le côté droit, s'est aussi avéré précieux.
. MENEZ S'EST RÉGALÉ, NENE S'EST ENLISÉ
La présence de Zlatan a suffi à aimanter les défenseurs adverses. Sa position et sa vista lui ont permis de décaler régulièrement ses deux compères de l'attaque parisienne. Menez et Nene n’ont ainsi pas hésité à inverser leur position pour déstabiliser la défense adverse. Mieux, le Français et le Brésilien ont bien combiné avec leur nouveau coéquipier. C'est Menez lui-même qui a décalé "Ibracadabra" pour l'ouverture du score. La mi-temps de Nene, elle, n'a pas été une grande réussite. Discret devant l’influence de Zlatan, il a connu un déchet inhabituel dans les transmissions et n’a pas souvent pesé sur l’animation offensive de son équipe. Ce système est censé lui convenir et lui offrir une totale liberté. Face à DC United, il ne s’est pas montré à son avantage.
. UN MILIEU DE TERRAIN TROP LAXISTE
Déjà convaincant face à Chelsea, Marco Verratti a en revanche confirmé qu’il s’était déjà bien adapté au style de jeu parisien. Actif à la récupération, il a toutefois manqué d’agressivité pour récupérer le ballon. A la création, son aisance technique s'est avéré un régal. Même s’il prend parfois trop de risques. Il s’est contenté de relancer proprement vers un joueur offensif, le plus souvent avec réussite. A ses côtés, Mathieu Bodmer a rempli un rôle similaire dans l'entrejeu. L'ancien Lyonnais a évolué un peu plus haut que son coéquipier italien. Ses choix ont été un modèle de justesse et de pertinence. D'ordinaire latéral gauche, Maxwell s'est affirmé dans un rôle de relayeur discret, mais efficace. Le trio du milieu de terrain a fait le boulot. Dommage qu'il ait parfois pêché dans le pressing. En première période, cela a coûté au PSG la possession du ballon et le contrôle du match.
. LE BANC A DU RÉPONDANT
Les changements opérés par Carlo Ancelotti ont été bénéfiques. Du moins, dans un premier temps. Car physiquement, les rentrants n’ont pas tenu la distance. Blaise Matuidi et Clément Chantôme se sont montrés bien plus agressifs pour récupérer le ballon plus haut, offrant à Javier Pastore et à Ezequiel Lavezzi la possibilité d'étaler leur créativité. Les deux Argentins ont eu quelques éclairs, sans peser véritablement sur la rencontre. Même si Lavezzi, comme Gameiro sur le côté opposé, s'est battu sur chaque ballon perdu. La blessure de Chantôme a coupé les Parisiens dans leur élan. Et contrarié les plans d'Ancelotti. L'Italien en est conscient : Paris manque encore de constance dans son pressing, dans l’intensité des duels et des courses. Mais Rome ne s’est pas faite en un jour. Et la reprise en Ligue 1 n'est prévue que dans deux semaines, face à Lorient.
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