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Niang : "C'est possible !"

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ParEurosport

Publié 10/04/2008 à 18:00 GMT+2

Mamadou Niang est sur un nuage. Le Sénégalais a régalé le public du stade Vélodrome dimanche avec deux nouveaux buts face à Lyon (3-1). Auteur de 15 réalisations, Niang met la pression sur Karim Benzema pour le titre de meilleur buteur. "Ça va être diffic

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MAMADOU NIANG, votre doublé face à Lyon (3-1) vous permet de revenir à seulement deux buts de Karim Benzema. Pensez-vous à ce titre de meilleur buteur ?
M.N. : Tout est possible. Même si va être difficile. Jusque-là, je n'y pensais pas. Mais mon doublé face à Lyon me permet d'y croire. Plus les matches avancent, plus je me rapproche de cette place de meilleur buteur. Mais c'est Karim Benzema qui est devant ... Ce n'est pas n'importe qui. Il est très costaud et a le sens du but. Il n'a pas besoin de beaucoup d'occasions pour marquer.
Comment vivez-vous votre réussite actuelle ?
M.N. : Je ne me prends pas la tête. Je joue les matches les uns après les autres. Je suis content de la réussite que je peux avoir en ce moment. Je sais que je la dois aussi à mes coéquipiers et à mon entraîneur qui m'accorde sa confiance.
Votre duo avec Djibril Cissé a très bien fonctionné face à Lyon ...
M.N. : A Marseille, j'évolue soit dans l'axe soit sur le côté. A chaque fois, ce sont des automatismes à reprendre. Avec Djib', nous sommes devenus très complémentaires. Je joue à gauche et lui au centre mais dès que je suis un peu fatigué, il prend ma place pour que je puisse souffler un peu. C'est beaucoup plus facile pour nous. Et avec Kanga (Akalé), on n'arrête pas de permuter. Ça facilite le travail de tout le monde.
Vous êtes également plus réaliste devant le but...
M.N. : Je suis plus lucide à l'approche du but, c'est vrai. Mais c'est parce qu'à l'entraînement on fournit un gros travail. Et ça paye. Dans la vie, on a que ce que l'on mérite. En ce moment, je suis médiatisé. Alors j'en profite. Tant mieux pour moi et mes proches. Si on ne parle plus de moi, ce n'est pas grave. J'ai autre chose dans la vie que le football. De toute façon, je prends ce qu'on me donne. C'est mon tempérament.
Samedi, l'OM se déplace à Metz avec l'obligation de gagner pour espérer recoller à Nancy...
M.N. : Les Messins n'ont plus rien à perdre. Ils savent qu'ils sont condamnés à la Ligue 2. Ils vont donc essayer de faire plaisir à leur public. Ça va être la plus grosse affluence de la saison car rencontrer l'OM, c'est toujours particulier. Je suis bien placé pour la savoir car j'ai évolué à Metz. Je connais donc très bien le club, le stade et ses supporters.
Metz reste sur un bon nul à Lens (1-1). Comment voyez-vous cette rencontre ?
M.N. : A Lens, ils ont montré qu'ils pouvaient produire du jeu. Ils ont ainsi causé énormément de problèmes aux Lensois. On sait que ça ne va pas être facile pour nous. Le contexte sera plus délicat à gérer que face à Lyon. Ce sera un match plus difficile. Metz va jouer à 200% ou 300% de ses moyens. Ils vont tout donner pour ce match-là.
Vous garderez aussi un oeil sur Nancy ?
M.N. : Il faut que Nancy fasse un faux-pas de plus que nous pour que nous puissions passer devant. Mais on va d'abord se concentrer sur notre jeu avant de regarder leur performance. Qu'ils perdent ou pas, on s'en moque. L'important, c'est que l'OM gagne. On sait que la bagarre va être très difficile jusqu'à la fin de la saison pour une place en Ligue des champions. On a pu voir qu'ils étaient costauds mentalement face à Paris. Ils ne vont rien lâcher. La différence avec Nancy va se faire sur le mental. Nous avons connu un passage à vide, mais on a su rebondir. On a beaucoup de respect pour cette équipe de Nancy dont le style de jeu me plait beaucoup.
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