Gerets: "Que du bien"

E.G : Je ne vais pas vous surprendre en vous disant que cette victoire nous fait énormément de bien. Je ne vous dis pas les titres des journaux demain si on n'avait pas gagné… Car si je dois croire ce que la presse écrit, tout est mauvais actuellement à l'OM !

E.G : En première période, on n'a pas été bon sur le plan technique. Mais on s'est repris après la pause et on a fait le nécessaire. Le public a alors compris que l'équipe voulait se battre. Elle l'a montré en se battant davantage à 10 contre 11. C'est grâce à ce soutien que mes joueurs ont eu le physique suffisant pour terminer la rencontre et la gagner. On mérite de gagner.

E.G : Elle m'a fait énormément de plaisir. Demain, je vais oublier que la première période n'était pas bonne et je vais garder en tête le fait qu'en seconde période, on s'est battu. Mais on a commis tellement d'erreurs que je ne crois pas qu'il faut parler de ce sujet ce soir. Derrière, entrejeu et devant : tous les secteurs ont été touchés. De temps en temps, il y a des choses que l'on n'explique pas. Des choses étranges. Si tu marques un but aussi rapidement, c'est bien. Mais ensuite on a eu des difficultés à développer le jeu qui fait notre force. Et les sifflets dans les tribunes n'ont pas mis très à l'aise certains joueurs.

E.G : Kaboré est un guerrier. C'est quelqu'un sur qui on peut toujours compter. Il sait tenir un ballon et peut évoluer dans une position qui n'est pas habituellement pas la sienne. Mais ce n'est pas un risque avec lui de modifier sa position.

E.G : Oui, c'est positif. On doit toujours essayer de gagner avant une période sans match. C'est extrêmement important. Mais je vais changer quelque chose pour corriger les erreurs de la première trêve internationale qui ne nous avait pas réussis.

E.G : Ces cartons sont stupides. Mais j'aimerais aussi revoir les fautes pour savoir si les cartons étaient vraiment mérités. J'ai demandé à Karim Ziani s'il méritait son carton rouge. Il m'a dit que non…

E.G : C'est sur le "tackling" de Laurent Bonnart que je me suis énervé. C'était un match important pour l'OM. Et si je dois soutenir mes joueurs, c'est dans ces cas-là. Quand l'équipe a besoin de toi, tu dois montrer que tu es derrière elle.

E.G : Quand je suis venu en France, je me suis dit qu'il fallait que je respecte la culture du pays. Je ne me suis donc pas comporté comme je le faisais dans les autres pays où je suis passé. Ce n'est pas tout à fait moi.