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Hoarau: "Envie de prouver"

Eurosport
ParEurosport

Publié 03/07/2008 à 03:45 GMT+2

Meilleur buteur de Ligue 2 la saison passée avec Le Havre, Guillaume Hoarau veut montrer qu'il peut réussir avec le PSG en Ligue 1. Le Réunionnais nous livre ses premières impressions parisiennes et évoque son prédécesseur, Pauleta, dont il a hérité du nu

GUILLAUME HOARAU, votre installation à Paris se passe bien ?
G.H. : Ça y est, j'ai une maison. J'ai mis six mois pour chercher un logement, et je l'ai trouvé juste avant la reprise. Ça me permet de rentrer chez moi après les entrainements pour bien récupérer. Je tenais à être bien installé pour avoir la tête au début de saison.
Qu'avez-vous pensé de l'accueil lundi pour la reprise ?
G.H. : J'ai senti une bonne ambiance générale. Je me suis tout de suite fondu dans le moule. Le fait que je connaisse déjà Didier Digard, avec qui j'ai évolué au Havre, m'a facilité les choses. Ça s'est très bien passé. Le groupe est assez jeune donc je m'y retrouve un peu.
Et au niveau des supporters, qui ont déployé des banderoles ?
G.H. : C'est sûr que ça surprend pour une première. Au Havre, c'est un peu plus calme ! Ici, quand on arrive, il y a les stewards, les voitures de police, les supporters qui montrent leur présence d'entrée. Ça a un côté positif parce que ça prouve qu'ils seront derrière nous cette saison. On en aura besoin.
Ça ne vous a pas fait peur, le PSG ?
G.H. : Si j'avais eu peur, je n'aurais pas signé. Si je suis là, c'est que j'ai envie de prouver, d'abord à moi-même et puis à ceux qui croient en moi, que je peux faire quelque chose de bien au haut niveau. J'ai choisi Paris, c'est sûr que ce n'est pas la facilité mais rien n'est facile dans la vie. Avec du travail, j'espère réussir.
Vous attendiez-vous à être la seule recrue à la reprise ?
G.H. : En fait je pensais surtout à moi, à comment les premiers jours allaient se passer pour moi. Le coach, le président et l'ensemble du club ont le temps pour choisir les meilleurs. Chacun son travail. Nous, les joueurs, nous avons déjà repris et nous avons la tête au terrain. Ce qui se passe en dehors, c'est aux autres de gérer ça.
Que vous a dit Paul le Guen quand vous êtes arrivés lundi ?
G.H. : Il m'a souhaité la bienvenue. On s'était dit l'essentiel auparavant. Il m'a dit que j'étais là pour progresser, travailler... Ça y est, c'est parti.
Pour jouer aussi ?
G.H. : Oui, pour jouer aussi. C'est sûr. Il va falloir que je mérite cette place, il va falloir bosser. Ce sera mon mot d'ordre.
Et vous allez porter le numéro 9...
G.H. : Oui, c'est ça. Je préfère dire que c'est une continuité, que c'est mon numéro fétiche et que ça a bien marché au Havre. Plutôt que de dire que j'ai pris le numéro de Pauleta. C'est plus facile pour moi.
Vous êtes-vous fixé un objectif pour la saison, un objectif de buts par exemple ?
G.H. : C'est ma première saison en Ligue 1, donc j'espère d'abord jouer le plus possible et emmagasiner un maximum de temps de jeu pour avoir rapidement une certaine confiance en moi. C'est ce qu'il me faudra pour me libérer sur le terrain.
Au Havre vous étiez un des tauliers, ici vous êtes le petit nouveau. N'est-ce pas difficile à gérer ?
G.H. : Il a bien fallu que j'arrive un jour au Havre, donc c'était pareil. Je ne suis pas quelqu'un de chiant dans l'ensemble donc je sais que ça va bien se passer. Les premiers jours, c'est sûr que c'est un peu délicat car certaines affinités sont déjà créées. C'est à moi de me faufiler dans ces affinités-là.
Quelles sont les attentes de vos amis et de votre famille à La Réunion ?
G.H. : Que je représente La Réunion et que je fasse au mieux ! Ils sont tous derrière moi, et je vais essayer de leur faire honneur, et ça commence dès maintenant.
Vos coéquipiers vous ont-ils parlé de la saison passée ?
G.H. : Non, de toute façon il faut vite tourner la page et passer à autre chose. Ils ont vécu leur saison de leur côté. Je pense que ça a été difficile, mais je ne suis pas là pour savoir comment ça s'est passé. Ils ont tout fait pour s'en sortir, et il faut leur dire bravo parce que ce n'était pas évident. Maintenant, il y a une page qui s'est tournée, il va falloir en écrire une nouvelle et j'espère que ce sera une belle histoire.
Vous allez avoir un peu plus de pression qu'au Havre...
G.H. : C'est sûr ! C'est le club de la capitale, je le savais en signant. Mais ce n'est pas la chose qui me fait peur. Si je suis là, c'est parce que j'ai envie de prouver. La pression, il faudra la transformer en quelque chose de positif pour pouvoir me transcender sur le terrain.
Un mot sur votre prédécesseur, Pauleta...
G.H. : J'ai toujours dit que c'était un modèle. Quand on voit le nombre de buts qu'il a mis en Ligue 1, ce n'est vraiment pas quelque chose de facile. A moi de tout faire, de bosser pour faire aussi bien que lui. Je sais que ça va être très difficile. J'ai terminé sur une bonne note en Ligue 2, et j'ai envie de continuer. Je vais tout donner pour essayer d'y arriver. Pauleta, c'est un modèle pour tous types d'attaquants.
Y a-t-il un bizutage quand on arrive au PSG...
G.H. : Pour l'instant, il n'y en a pas eu. Je suppose que, plus ça va avancer, plus on va me réserver un truc. Pour l'instant, je suis sur mes gardes ! Mais rien ne s'est passé encore...
Etes-vous fier d'être à Paris ?
G.H. : C'est le cas de le dire. A La Réunion, Paris représente vraiment un très gros club. Quand j'ai signé ici, ma famille, mes amies me regardaient et ils rêvaient. Même mon père rêve encore éveillé. Pour moi c'est une grosse fierté, et je vais tout faire pour faire honneur à ce maillot et à ce club.
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