"J’ai tourné la page"

E.G : Je dirais que son état d'esprit n'était pas aussi présent qu'il le devait pour répondre à ma demande de s'échauffer.

E.G : C'est la première fois depuis que je suis entraîneur que j'assiste à une chose pareille. Mais il y a une première fois à tout… On a eu une discussion dans le vestiaire. C'est le capitaine (Lorik Cana) qui a d'abord parlé. Ensuite, c'est Ben Arfa qui a pris la parole. Et puis j'ai eu un très long entretien avec le joueur en compagnie de Dominique Cuperly (entraîneur adjoint de l'OM).

E.G : Je ne dis pas que j'avais peur de cette discussion mais je savais bien que ça allait être un entretien direct, qui pourrait compliquer ou résoudre les problèmes. Heureusement, le problème s'est résolu entre nous deux. Je lui ai donné la liberté de venir trouver la presse pour donner une explication. Mais pour moi, personnellement, ce n'est plus nécessaire. On s'est donné trois bisous (rires). Mais il y a quelques années, je pense que je n'aurais pas réagi de la même façon et il y aurait quelques blessures des deux côtés (rires). J'ai pas mal évolué sur ce plan.

E.G : Je me fous carrément de ce j'ai entendu ! Je ne voulais rien entendre parce tu ne sais jamais si c'est vrai ou pas. Depuis qu'il est arrivé, je suis parvenu à comprendre un petit peu mieux le personnage Ben Arfa. En revanche, quand je l'ai au téléphone la première fois, je lui ai dit que nous aurions beaucoup de problèmes ensemble mais aussi de belles journées. Jusqu'à maintenant, je peux dire que nous avons plus de belles journées que des jours noirs. Et j'espère évidemment que ça va continuer comme ça.

"Bonjour, je suis venu ici pour une seule chose : remettre tout à plat par rapport à ce qui s'est passé dimanche soir. J'ai une réaction un peu mal placée parce que je suis un compétiteur, un gagneur et des matches comme ça quand on est petit, on en rêve. C'est un match que je voulais vraiment jouer donc j'ai eu une réaction un peu déplacée. J'ai eu le temps de m'en excuser auprès du coach, auprès de mes coéquipiers et je m'excuse aussi auprès des supporters. Voilà, c'était pour venir tout remettre à plat. Bonne fin de communication…"

Gerets reprend la parole : "Je suis désolé pour les articles de choc qui ne pourront pas paraître. C'est une mauvaise chose pour vous mais une bonne chose pour nous.

E.G : Non, mais ses prestations vont satisfaire les supporters. Enfin, si Ben Arfa joue…

E.G : (Gerets sourit, ndlr).

E.G : Non, pas encore (rires). Plus sérieusement, je ne regrette pas du tout sa venue ici.

E.G : (Catégorique) Non ! Au contraire, je me servirai positivement de cet épisode malheureux. Il faut tirer avantage d'un désavantage.

E.G : Non, moi j'ai tourné la page. J'espère que ce genre de choses ne vont plus reproduire. Mais il ne faut pas se mettre la tête dans le sable dès que ça arrive. Pour chaque problème, il y a une solution. Et la meilleure solution, c'est toujours la communication.