Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Gudjohnsen est ambitieux

ParAFP

Publié 19/09/2009 à 00:00 GMT+2

Avant le déplacement à Nice lors de 6e journée de L1, Eidur Gudjohnsen revient sur ses débuts en France sous les couleurs de Monaco, ses expériences et ses projets. L'attaquant islandais de l'ASM est motivé par son nouveau challenge et se montre ambitieux...

Eurosport

Crédit: Eurosport

EIDUR GUDJOHNSEN, que retirez-vous de votre match face au PSG (2-0) ?
E.G.: Chacun a vu que j'ai besoin de temps pour m'adapter à un style différent. Je n'ai pas réellement joué. Dans quelques matches, je reviendrai à mon meilleur rythme. Je n'ai aucun doute. Mais le principal était le résultat.
Choisir Monaco après Barcelone, est-ce une régression ?
E.G.: C'est un nouveau challenge, un réveil personnel motivant. Démontrer pourquoi j'ai joué à Chelsea ou à Barcelone est une pression personnelle. Même si chaque étape après Barcelone est de moins bonne qualité, cela m'excite. Et puis, j'ai 31 ans, pas 22. Monaco est le choix parfait. Je promets de travailler dur. Je ne suis pas venu faire du bateau, profiter du soleil. A Barcelone, j'habitais à 200m de la plage. Et après ma carrière, je vivrai le reste de ma vie où je le souhaite.
Quel est votre projet ?
E.G.: Monaco m'a montré beaucoup d'intérêt. On m'a dit je serai important. Le projet est de revenir dans le top 5 sur deux saisons. Je me sens déjà bien ici et je sens que je peux rester longtemps. Cela dépendra du maintien de mes performances à un haut niveau. J'aurais pu poursuivre à Barcelone, où j'ai vécu la plus grande saison d'un club espagnol et disputé une trentaine de matches. Mais peu jouer est difficile. Mon désir est de profiter du football autant que possible. C'est ma vie. Mon père y jouait, mes trois enfants en sont fous.
Dans quelle position Guy Lacombe souhaite-t-il vous voir évoluer ?
E.G.: Cela change dans une rencontre ou selon le contexte d'un match. Ces dernières saisons, j'ai évolué au milieu dans un système à trois. Parfois, je jouais plus devant, voire seul en pointe. Mais jouer ainsi, une saison complète, n'est pas pour moi. J'aime avoir le ballon, faire la dernière passe. Le coach me voit ainsi, axial. C'est parfait.
Il a dit que vous deviez montrer la voie à vos partenaires concernant l'importance du collectif.
E.G.: Lorsque je parlerai français et connaîtrai mieux mes coéquipiers, je pourrai donner sur et hors du terrain. Le comportement dans le vestiaire est crucial. Les responsabilités incombent à chacun, à chaque moment. Même quand tu ne joues pas, tu es important. C'est aussi une question de maturité, comprendre la phrase: "je t'aide aujourd'hui, tu m'aideras demain". Je suis prêt à partager mon expérience. En Islande, on est travailleur, discipliné. Aux Pays-Bas, j'ai appris confiance en moi et culture d'attaque. En Angleterre, le "fighting spirit", proche de mes origines. En Espagne, la différence. Grand et blond, on te remarque. Mais jouer à Barcelone, empire du football, veut dire que tu possèdes de grandes qualités.
Plus jeune, vous avez perdu beaucoup au jeu. A Monaco, est-ce tentant ?
E.G.: Jeune, tu fais des erreurs stupides, tu apprends et construis ta vie avec. Le football professionnel est un monde fermé, où il y a beaucoup d'argent, de pression. Etre sous les projecteurs très jeune est délicat. Il faut apprendre. Je n'ai aucun problème avec cette histoire. Je suis mature, j'ai désormais beaucoup de responsabilités.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité