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L'OM a changé

Eurosport
ParEurosport

Publié 15/02/2010 à 12:33 GMT+1

Depuis la reprise, Marseille affiche un nouveau visage. A Monaco (2-1), samedi, les Olympiens ont confirmé leur détermination mais surtout leurs progrès dans le jeu. Un renouveau auquel la montée en puissance de Lucho Gonzalez n'est sans doute pas étrangère. L'OM est-il de retour ?

FOOTBALL 2010 Marseille - Lucho Gonzalez

Crédit: Reuters

Visiblement, les mots de Didier Deschamps et José Anigo lors du stage de reprise en Catalogne ont porté leurs fruits. A Monaco (2-1), samedi, Marseille a en effet démontré qu'il faudrait encore compter avec lui. D'abord parce qu'il a écarté l'un de ses concurrents directs. Ensuite, parce qu'il l'a fait avec la manière, signant sans doute son meilleur match à l'extérieur de la saison en championnat. "Il était important de gagner pour dépasser Monaco et mettre la pression sur les autres équipes. On cherche maintenant à réaliser une bonne série pour remonter le plus haut possible", avoue Benoît Cheyrou qui loue également la capacité de réaction de ses coéquipiers après la déroute à Lens (3-1), mercredi dernier. "Après notre déception en Coupe de France, cela nous fait du bien de gagner. Le championnat est très important pour nous", insiste-t-il.
"Maintenant, il ne faut pas s'enflammer non plus sur ce match", prévient toutefois le milieu olympien. Certes, les coups du sort ont profité à l'OM. Le penalty accordé à Mamadou Niang pour une faute de Mongongu n'aurait peut-être pas été sifflé partout. La faute de Souleymane Diawara sur Maazou, elle, l'aurait peut-être été. Enfin, Nkoulou a sans doute donné un bon coup de pouce à Marseille en marquant contre son camp à la 89e minute. Quoi qu'il en soit, les hommes de Didier Deschamps n'ont pas volé leur victoire. Et c'est ce que veut retenir l'entraîneur : "La manière donc nous avons construit ce succès est à souligner (...) Il y a eu encore de la mobilité, du mouvement, de la complicité technique entre les joueurs". Une recette qui avait déjà permis d'assister à un festival offensif face à Valenciennes (5-1).
Deschamps : "2010 est différent"
Depuis la reprise, l'OM a enregistré sept victoires toutes compétitions confondues. Mais, en deux matches de Ligue 1, les Marseillais ont surtout affiché un nouveau visage. "Dans l'état d'esprit, je le répète, 2010 est différent et plus agréable", confirme Deschamps. Sur le Rocher, ses troupes ont une nouvelle fois affiché une volonté de ne rien lâcher jusqu'au coup de sifflet final. Cette saison, ils ont ainsi remporté sept matches sur le fil : quatre en championnat (Nancy, Nice, Lorient, Monaco) et trois en Coupe de la Ligue (Saint-Etienne, Lyon, Bordeaux). En Ligue 1, Niang et consorts ont inscrit 33 % de leurs buts dans le dernier quart d'heure, deuxième meilleur ratio derrière Lyon (41 %). Un esprit de conquête qui permet aux Phocéens de rester à portée du podium avec un match en retard par rapport aux autres prétendants.
Mais le raccourci serait un peu facile pour expliquer le regain de forme de l'OM, tant au niveau des résultats que du contenu. Didier Deschamps avance d'autres explications. "Il y a aussi une meilleure connaissance des joueurs", souligne-t-il. Placés l'hiver dernier sur la liste des transferts, Mathieu Valbuena et Hatem Ben Arfa sont en effet en train de tout changer sur la Canebière. Valbuena ? "Si je le mets, c'est qu'il est bon et il l'a encore été", rétorque simplement DD. Quant à Ben Arfa, l'entraîneur met en garde : "Pendant longtemps, beaucoup l'ont mis au placard et je ne sais où encore. Depuis quelques matches, il est beaucoup sollicité, porté aux nues. N'en faites pas trop, Hatem a besoin de tranquillité".
Lucho, le facteur X ?
L'autre changement, c'est l'apport de Lucho Gonzalez. Ralenti par des pépins physiques à répétition, l'Argentin joue enfin le rôle de chef d'orchestre qu'on attendait de lui. "Un garçon comme Lucho change l'animation offensive, avance Deschamps. J'espère simplement qu'il sera enfin dégagé de ses problèmes physiques". Un voeu partagé par tous les Olympiens. "Il n'a pas eu de chance cette saison. Ses blessures ont retardé son adaptation, ainsi que la nôtre par rapport à lui", confie ainsi Cheyrou qui voit également dans l'ancien joueur du FC Porto un facteur X pour la fin de saison de l'OM : "on va encore gagner en fluidité. On a encore une marge de progression. Il ne fait pas dix touches de balle. Il a une faculté de voir vite le jeu et de jouer en une touche pour l'accélérer encore plus. Au fur et à mesure, le jeu sera de plus en plus huilé". Les résultats vont-ils suivre ?
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