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"Prendre des points"

ParAFP

Publié 03/10/2009 à 16:59 GMT+2

Même si Boulogne reste sur deux défaites et doit composer notamment sans son capitaine Grégory Thil, Laurent Guyot affirme que "blessures ou pas, il faut prendre les points" avant de recevoir Lille, ce soir. Pour cela, l'entraîneur est tenté de faire appel aux jeunes.

Eurosport

Crédit: Eurosport

LAURENT GUYOT, Guillaume Borne, Daniel Moreira, Alexandre Cuvillier et surtout Grégory Thil: Boulogne doit affronter une cascade de blessures...
G.T. : Dans l'absolu, ça ne fait pas tant de blessés que ça, sur un effectif de 28. Pour Grégory, il serait dangereux de chercher un remplaçant. Il ne faut pas rêver: pour Boulogne, trouver un joueur de la valeur de Thil, charismatique dans le groupe, vous n'aurez pas. Aujourd'hui, c'est comme ça, c'est un fait.
Etes-vous tenté de donner leur chance à des jeunes, comme Boussaha ?
G.T. : C'est une très bonne question. Lakdar Boussaha est rentré plein de culot face à Paris. C'est un joueur qui marque beaucoup avec la réserve même si ce n'est que de la DH. Effectivement, ça m'interpelle. Mais si on se pose trop de questions, on ne les lance jamais.
Les blessures remettent-elles en cause vos objectifs de prendre six points par série de cinq matches ?
G.T. : Ce serait faire un très mauvais calcul. Blessures ou pas blessures, le tableau de marche est fait en fonction d'un résultat final, le maintien. Donc, les points, il faut les prendre ! On a pris huit points sur les cinq premiers matches. Puis rien sur les deux suivants, donc il faut prendre 6 points au cours des trois prochains matches. Le maintien se jouera toujours entre 39 et 42 points. Avec ou sans Grégory Thil. Ça ne se jouera pas au prorata de la malchance.
Comment abordez-vous le derby contre Lille ?
G.T. : Faire tout un championnat sur l'énergie, la volonté, c'est la base pour un promu qui joue le maintien. Mais ça peut ne pas suffire. Il y a des domaines dans lesquels il faut progresser, comme apporter le danger sur le but adverse. Pour Lille, j'attends déjà de savoir sur qui je vais pouvoir compter (rires). Mais il faudra être capable d'emmener le ballon haut et de le garder haut. A Montpellier, on a manqué de volonté d'accompagner nos actions vers l'avant. Il faut continuer à être +chiant+ à jouer. Mais en amenant le danger plus souvent. Je vois Lille comme un animal blessé, donc dangereux. Leur classement aujourd'hui n'est pas en rapport de leurs ambitions et de la valeur individuelle des joueurs. Il faut s'attendre à une équipe remobilisée, qui a besoin de points.
Vous semblez décontracté, presque zen. Est-ce une posture ou la réalité ?
G.T. : Ne dites pas ça à ma femme (rires). Je suis très fier et très content d'être à mon poste. Ce que l'on vit aujourd'hui, je savais très bien avant de commencer que ça pouvait arriver. Même avec l'ensemble de notre effectif, à un moment donné, on pouvait se trouver relégables pendant 4, 5, 6, 7 ou 8 journées. Moi, ce que je veux, c'est que l'on soit à la lutte le plus longtemps possible. Zen, oui, je n'ai pas de mauvaises surprises. Je sais que le maintien sera une tâche compliquée jusqu'au bout, mais je suis optimiste.
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