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Anigo tend la main à DD

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ParEurosport

Mis à jour 06/01/2012 à 10:19 GMT+1

Après des semaines de mutisme, José Anigo évoque dans L'Equipe ses relations tendues avec Didier Deschamps. Le directeur sportif de l'OM assure que son clash verbal avec l'entraîneur marseillais appartient au "passé". "Nous ne sommes pas des enfants", insiste-t-il.

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Crédit: Eurosport

Depuis quelques semaines, José Anigo s'est fait discret. Son clash avec Didier Deschamps a laissé des traces. Il l'a poussé à prendre du recul. En taxant l'entraîneur de l'OM de "Caliméro", le directeur sportif avait même écopé d'une amende. Deux mois se sont écoulés, et si Anigo "assume les conséquences de ses déclarations",  il affirme, dans un entretien accordé à L'Equipe, que cette joute verbale appartient au "passé". Car en plein mercato hivernal, les deux hommes seront "amenés à se mettre autour d’une table pour discuter". "A un moment, il faudra bien qu’on se pose et qu’on travaille en se parlant. Nous ne sommes pas des enfants. Même si on ne sera jamais les meilleurs amis du monde, rien ne nous empêche de nous parler." Lui se dit prêt, "sans aucun problème". "Même sans revenir sur le passé. Tout le monde avait besoin de digérer."
Pour l'heure, les relations entre Anigo et Deschamps sont toujours inexistantes. Les informations qu'ils échangent transitent toujours par un homme : Vincent Labrune, le président de l'OM. "Cela n’a pas changé, affirme Anigo. Je sais quels sont les besoins de l’entraîneur. Il parle avec le président. J’ai des relations avec mon président. J’ai Vincent plusieurs fois par jour. Didier, de son côté, aussi. Mon président me dit “on cherche ça” et je cherche. Ça me va très bien." Ce fonctionnement, étrange vu de l'extérieur, ne date pas d'hier. Il a même porté ses fruits. "C’était comme ça avant, rappelle Anigo. Pour ceux qui le découvrent, le club vient de gagner cinq titres avec ce fonctionnement. Avec Jean-Claude Dassier (le président entre 2009 et 2011), déjà, les informations, je ne les tenais jamais de l’entraîneur."
Pour le directeur sportif, son "clash médiatisé" avec Deschamps a en tout cas eu des vertus. "Par la force des choses, j’ai retrouvé la base de mon métier, se réjouit-il. J’ai redécouvert ce que je faisais avant. Aller chercher du talent, c’est mon vrai boulot. Et je pense que je me défends assez bien. Ces dernières années, comme on a eu un peu plus d’argent, je l’ai un peu perdu de vue. L’OM, c’est pourtant une machine à fabriquer des vedettes." Une machine dont il assure ne pas profiter pour se remplir les poches. A ceux qui le voient rétribué sur les transferts, il répond avec fermeté : "On peut tout dire sur moi sauf ça. Mon mauvais caractère, tout ce que l’on veut, mais pas ça. Je n’ai jamais mis le doigt là-dedans. Je gagne bien ma vie, je suis un privilégié." Qui n'a pas l'intention de se renier: "Je ne changerai pas, prévient-il. La langue de bois, ce n’est pas mon truc. Derrière, j’assume toujours."
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