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Le "dépit" d'Aulas

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 02/04/2012 à 11:42 GMT+2

A l'issue du nul entre Rennes et Lyon (1-1), Jean-Michel Aulas n'a pas caché sa "colère froide". Plus que le penalty non sifflé en seconde période, le président rhodanien ne comprend pas comment la LFP a pu nommer, "48 heures avant le match", "un arbitre impliqué dans un litige lourd" avec son club.

FOOTBALL 2012 Lyon - Aulas

Crédit: AFP

Il fallait voir la tête de Jean-Michel Aulas dimanche soir, dans les couloirs du stade de la Route-de-Lorient. Le président de l'OL avait le masque. A l'issue du match nul entre Rennes et Lyon (1-1), qui relègue les Gones à la six points de la 3e place qualificative pour la Ligue des champions, il a exprimé sa "colère froide". Au micro de Canal+, JMA n'a pas manqué d'évoquer cette fameuse 53e minute. Celle qui a vu Jimmy Briand, accroché par Benoît Costil, s'écrouler dans la surface bretonne. Le clan rhodanien a aussitôt bondi, pour réclamer un penalty. Que l'arbitre de la rencontre n'a pas sifflé. Au grand dam de Jean-Michel Aulas. "Je ressens un peu de dépit", a lâché le boss de l'OL.
Parce qu'il est "en sursis" aux yeux de la LFP, Rémi Garde n'a pas souhaité commenter davantage "un fait de jeu important". Son président s'en est chargé : "En rugby on demande à l'arbitre vidéo s'il y a une raison de ne pas accorder l'essai, là je me demande s'il y avait une raison de ne pas exclure Costil et de ne pas siffler un penalty. Le match était tellement important, quand les choses se passent comme cela, on a un peu de déception, c'est un peu de travail remis en cause sur des choses hors du doute." Alors, penalty ou pas penalty ? "Je suis dans mon élan, ça peut se siffler mais je n'ai aucune intention de le toucher, a aussitôt tempéré le gardien rennais. Jimmy arrive lancé, il prend le ballon avant moi et me percute forcément. Il ne fait rien pour m'éviter non plus."
La passe d'arme avec Pierre Menès
Le discours d'Aulas ne vise pas directement M. Malige, qui "n'est pas à mettre en cause sur ce coup-là". Il s'adresse plutôt à la Ligue, qui a "annoncé un changement d'arbitre quarante-huit heures avant le match". M. Thual devait initialement être au sifflet. Il a été remplacé par M. Malige, "un arbitre impliqué dans un litige lourd avec nous"."Il était le quatrième arbitre du match contre le PSG (4-4), qui a entraîné des sanctions contre moi, Rémi Garde", rappelle Aulas, pour qui cet épisode a "rajouté de la pression sur M. Malige". Et JMA de conclure : "S'il n'y a pas d'erreur, on applaudit, mais s'il y a manifestement un doute... J'ai demandé à voir la vidéo, le délégué me l'a interdit... Il y a plein d'arrière-pensées."
La colère froide de JMA s'est poursuivie jusqu'à son direct sur Canal+, où le boss lyonnais s'est attaqué frontalement au journaliste Pierre Ménès : "Vos arguments sont superficiels et gênent tout le football français, surtout qu’en peu de temps comme dirigeant, vous avez eu des résultats..." En direct, l'intéressé a répondu: "Ce n’est pas grave, ce n’est pas le football français qui me paye mais Canal", avant de préciser sa pensée sur son blog : "Ses méthodes, tout le monde les connaît depuis plus de vingt ans qu'il est dans le circuit. Mais à un moment, il faudrait peut-être qu'il arrête de me servir encore et toujours mes neuf mois au Stade de Reims, qui remontent quand même à sept ans maintenant. Il m'a proposé de débattre, je l'attends de pied ferme. Mais franchement, ramener le péno non sifflé au fait que monsieur Malige était à l'origine des 'scandaleuses' quatre minutes de temps additionnel lors du 4-4 face à Paris, ce n'est pas très digne d'un président de sa dimension."
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