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Lyon avait trop de manques
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Publié 03/10/2011 à 01:42 GMT+2
Battu 2-0 par le Paris Saint-Germain lors de la 9e journée de Ligue 1, l’Olympique Lyonnais a subi au Parc des Princes sa deuxième défaite de la saison. Un revers qui ne remet rien en cause mais qui est venu sanctionner les carences lyonnaises.
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Crédit: Reuters
UN MANQUE D’EFFICACITE
Certes, la victoire du Paris Saint Germain paraît très logique. Il n’empêche que Lyon peut avoir des regrets : à deux reprises, à chaque fois de la tête, Bafétimbi Gomis a été à quelques centimètres de marquer. Si le meilleur buteur lyonnais peut difficilement être pointé du doigt sur sa première occasion, il aurait dû en revanche ne pas laisser filer la seconde. "Il y a des jours où vous êtes moins inspiré et vous ne la mettez pas au fond, c’est comme ça", analysait, fataliste, l’attaquant après le match dans les couloirs du Parc des Princes. "Bafé nous apporte énormément en ce moment, on ne peut rien lui reprocher", témoignait hier le passeur préféré de Gomis, Michel Bastos.
Sans critiquer ouvertement son avant-centre, Rémi Garde a également laissé transpirer quelques regrets : "Le résultat est bien sûr décevant. Je n’ai pas grand-chose à reprocher à mes joueurs car nous nous sommes procurés beaucoup d’occasions. Dans ce genre de match, c’est même difficile de s’en créer davantage.Nous avons payé notre manque d’efficacité. Il aurait fallu peut-être avoir un peu plus de réalisme ou de chance." Dans l’autre surface, Hugo Lloris, à créditer par ailleurs d’un très grand match, n’a pas été irréprochable sur le premier but parisien, quand Pastore a glissé le ballon entre le gardien de l’équipe de France et son premier poteau, une zone où un portier ne peut pas encaisser de but sans soulever quelques interrogations.
UN MANQUE TECHNIQUEC’est entendu, le duo Maxime Gonalons – Kim Källström est l’un des meilleurs duos de récupérateurs du Championnat de France. Mais ce n’est pas leur faire injure que d’affirmer qu’ils n’ont pas la même palette technique que Javier Pastore. A Lyon, hier, c’est Alexandre Lacazette qui occupait la même position que l’Argentin au PSG. On a forcément vu la différence. "Lisandro, 'Yo' (Gourcuff) ou Ederson, qui pourraient nous apporter ce plus technique au milieu de terrain, nous ont manqué", résume Aly Cissokho. A part Michel Bastos, Lyon ne pouvait pas rivaliser techniquement avec le Paris Saint-Germain qui regorge de joueurs de ballon : Pastore, Néné, Ménez, Gameiro et Bodmer.
UN MANQUE DE PROFONDEUR
Rémi Garde n’a procédé qu’à un seul changement hier : l’entrée en jeu d’Isaak Belfodil en début de seconde période à la place d’Alexandre Lacazette. L’entraîneur lyonnais n’a pas souhaité faire appel à Jérémy Pied – le seul autre joueur offensif sur le banc – ou à Gueïda Fofana pour booster la révolte des siens. "Evidemment, nous avions des absents et notre groupe était très jeune, a commenté Rémi Garde. Mais on le sait, Lyon a pris cette saison un virage. Il ne faut pas l’oublier car nous avons réalisé deux mois exceptionnels." En octobre, avec les retours simultanés de Lisandro, Ederson, Grenier et Cris, l’entraîneur devrait pouvoir davantage utiliser le coaching en cours de match. En attendant, un jour, le retour d’un certain Yoann Gourcuff, porté disparu depuis cinq mois, et qui manque évidemment encore plus le jour où c’est le numéro 10 adverse qui fait basculer une rencontre. "Jusqu’à présent, il n’y avait pas de souçi, ce n’est pas à cause de nos absents que nous avons perdu", a tenu à signaler Michel Bastos.
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