Morel : "Plus que nul…"

Même les promus s’amusent avec l’OM… Après Ajaccio (1-0) et Evian (2-0), c’est au tour de Dijon (2-1) de battre les Olympiens. Une cinquième défaite de rang en championnat qui relègue Marseille à la 9e place. Une situation très préoccupante mais qui paradoxalement n’inquiète pas tous les Marseillais. Si Souleymane Diawara avoue que "ça fait tâche", César Azpilicueta croit encore à un sursaut marseillais permettant d’accrocher un ultime strapontin sur le podium. Un espoir qui n’effleure même pas l’esprit de Jérémy Morel. L’ancien Lorientais fait preuve d’une autocritique beaucoup plus sévère…

J.M. : On peut difficilement faire pire… Ça fait effectivement cinq matches de suite que l’on perd. Et lors des trois dernières rencontres de championnat, on perd à chaque fois contre des promus. On est incapable de gagner et surtout de ne pas perdre. Finalement, on prend zéro point. Il va falloir que l’on se réveille car quand on regarde le classement, c’est plus que nul… Et il n’y a pas grand-chose à dire.

J.M. : C'est très compliqué en ce moment. A chaque match, on prend des buts de merde. On s’incline toujours sur des petites erreurs. Bien sûr, on essaye de bien faire. Finalement, on ne parvient pas à marquer le deuxième but et on se fait égaliser. Ensuite, on n'avance plus.

J.M. : On n’est pas forcément aidé. Mais c’est à nous aussi de forcer le destin. On ne le fait pas suffisamment. C’est dans des moments comme ça où il faut se serrer les coudes.

J.M. : Je vais continuer à le redire : il ne faut pas penser à cette troisième place ! Aujourd’hui, il faut gagner des matches. Et reprendre goût à la victoire. On pourra ensuite peut-être voir un peu au-dessus. Dans la posture dans laquelle on se trouve aujourd’hui, on ne peut pas parler de troisième, quatrième ou même de cinquième place.

J.M. : On en a encore sous le capot. C’est plus dans les têtes qu’il faut que l’on puisse avoir un déclic. Dans le foot, ça va vite dans un sens ou dans l’autre. On a eu un début de saison très compliqué. On a réussi à reprendre le fil. Mais on savait qu’en baissant un tout petit peu, on allait retomber dans nos travers.

J.M. : Tous les matches sont bons à gagner… C’est dans des compétions comme ça, avec des matches couperets, que l’on peut se révéler. Dans ces rencontres, il faut absolument gagner pour passer à l’étape suivante.