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Bernard Mendy (Brest) : "Je dois tout au PSG"

ParAFP

Publié 20/12/2012 à 15:50 GMT+1

Bernard Mendy va retrouver le PSG, vendredi, avec le maillot de Brest. Un club où il a passé ses plus belles années (2000-2008). Il les raconte.

Eurosport

Crédit: Eurosport

Bernard Mendy, revenu poser ses valises cet été à 31 ans en France, à Brest, après un parcours qui l'a mené en Angleterre et au Danemark, retrouve vendredi à l'occasion de la 19e journée de Ligue 1 le Paris SG, son "club de coeur". "J'y ai fait de très belles saisons. C'est là que j'ai découvert le très haut niveau, la Ligue des champions. Je dois tout à ce club", se souvient le latéral.
De ses sept saisons (2000-2002, puis 2003-2008), il ne garde donc que le bon: son titre de meilleur latéral droit de L1 (2004), ses victoires en Coupe de France (2004, 2006) et en Coupe de la Ligue (2008), ou la première de ses trois sélections avec les Bleus. Son bras d'honneur adressé au public du Parc des Princes qui avait fini par le prendre en grippe, en décembre 2006 contre Nice ? "Un geste qui n'est pas à faire. Mais le coach (Guy Lacombe, ndlr) avait eu l'intelligence de ne pas me sortir à la mi-temps et en deuxième mi-temps, j'avais réussi à retourner la tendance." Mendy y a aussi côtoyé des hommes qui l'ont marqué: "Benarbia par sa simplicité, Okocha par le talent, Ronaldinho par le génie, Anelka le caractériel, mais caractériel dans le bon sens : c'est un ami et dans le foot, sans caractère, on ne fait pas de carrière."
"J'aurais pu signer à Manchester"
Quand il déroule le fil de sa carrière, s'il avoue du bout des lèvres qu'il "(aurait) pu faire mieux", il n'a pas de regrets. "La Premier League, à Bolton (2002-2003) et Hull (2008-2010), c'était le top." Son année et demie à Odense (2011-2012), au Danemark ? "C'était sympa ! Mais je suis parti sans la famille et c'était quand même dur à vivre." Avec le recul, Mendy aurait peut-être pris une autre décision, en 2004: "Après notre super saison à Paris et ma belle saison personnelle (il s'était aussi fait remarquer pour avoir infligé un grand pont à Roberto Carlos lors d'un amical France-Brésil), j'ai eu la visite de Sir Alex (Ferguson). J'aurais pu signer à Manchester mais je voulais rester à Paris. Peut-être à Manchester aurais-je pris encore une autre dimension."
Il est loin de tout ça à Brest, où il a signé pour deux ans (plus un an en option). "Je voulais retrouver ma famille et un club familial. J'ai appelé Bruno Grougi, Benoît Lesoimier, Ahmed Kantari et Steeve Elana qui m'ont dit du bien de Brest. Et, quand j'ai rencontré Corentin (Martins, le directeur sportif) alors qu'il y avait des a priori sur mon caractère, il a vu que je n'étais pas comme on le disait." Mendy a prouvé au Stade Brestois qu'il ne s'était pas trompé. Percutant à droite comme à gauche, il a même été capitaine en l'absence de Kantari, contre Montpellier (1-2, le 12 décembre).
"Avant je faisais des attentats..."
Il affiche un calme et une sérénité qui tranchent avec ses années parisiennes. "C'est parce que je vieillis (rires) ! À 31 ans, je suis plus calme. Avant je faisais des attentats, je prenais beaucoup de cartons. Aujourd'hui, je suis plus tranquille, assagi. Il y a pire que de jouer au foot dans la vie !" Vendredi, Mendy pourrait croiser certains de ses copains parisiens, comme Sakho, Camara ou Armand, même si, à l'instar son ami d'enfance Mathieu Bodmer, avec qui il préside le club d'Evreux, leur ville de naissance, la plupart jouent de moins en moins depuis l'arrivée des Qatariotes. "On a toujours souhaité que le PSG entre dans une dimension supérieure. Là, c'est le cas. On leur reproche d'avoir acheté des joueurs étrangers, mais ils en ont les moyens." Si Mendy a changé, Paris aussi.
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