Ligue 1 - Elie Baup (OM) peut dormir tranquille, il n'est pas seul

Un penalty. Un arrêt. Et l’espoir. C’est résumer un peu vite un Rennes – Marseille (1-1) qui mériterait qu’on s’y arrête plus que pour décrire un tournant qui n’a pas eu lieu. Mais voilà, Steve Mandanda a offert plus qu’un point à l’OM, samedi soir, en détournant la tentative de Nelson Oliveira. Il a aussi donné de l’air à son entraîneur. A l’image de ses dix partenaires, après une entame de match catastrophique, le portier marseillais a relevé le gant et prouvé que l’OM n’avait qu’une envie : remonter la pente sans savonner la planche d’Elie Baup.

Après la défaite de Reims (2-3), l’état-major olympien s’est évertué à défendre le coach olympien au plus fort de la tempête. Cinq défaites de rang, quand on a les ambitions de l’OM, ça faisait désordre. Les joueurs ? Au-delà des mots toujours convenus, c’est du terrain qu’Elie Baup attendait leur coup de pouce et les preuves de leur soutien. Lui n’avait pas tellement de doute mais sait que, par essence, le banc d’un entraîneur est rarement plus stable que le fil d’un funambule. "Mon métier, je le connais. Je sais que parfois il dépend d'un poteau rentrant, sortant, d'un penalty arrêté ou qui va au fond", a-t-il rappelé samedi après le match.

Fabrizio Ravanelli n’a pas l’expérience d’Elie Baup, ni même de Rémi Garde qui, lui aussi, respire mieux. L’Italien n’a sans doute pas été lâché par ses joueurs. Mais la greffe n’a pas pris. Simplement. Et Ajaccio s’est encore ramassé samedi. Une défaite face à la lanterne rouge valenciennoise (1-3) et voilà Penna Bianca à la porte. Il y a quelque temps, Fabrizio Ravanelli avait expliqué qu’il se verrait bien entraîner l’OM un jour. Cela arrivera peut-être. Mais pas maintenant. Parce qu’il n’est pas encore prêt. Et Baup reste solidement accroché à son banc.

C’est une image et un fait de jeu dont on aurait bien fait l’économie. Parce qu’il y avait suffisamment à raconter autour de Kurt Zouma, qui défiait son frère Lionel, sans avoir autre chose à raconter qu’une belle histoire de famille. Malheureusement, Kurt le vert en a décidé autrement. Et les deux hommes n’ont passé que vingt-huit minutes ensemble sur la pelouse de Bonal. Sur un tacle non maitrisé, d’autant plus dangereux que le défenseur central est un beau bébé de 187 centimètres et 85 kilogrammes, Zouma a tout embarqué. Le ballon, un peu de pelouse et, surtout, la cheville de Thomas Guerbert, dont le regard exorbité en disait long quant à la douleur ressentie. Le Sochalien pourrait souffrir d’une fracture de la cheville. Auquel cas son indisponibilité serait probablement longue. Comme celle de Zouma.

Ali Ahamada au sol. Le regard fixé sur un ballon qu’il n’ira pas chercher. Ça vous rappelle certainement quelque chose ? Bien évidemment. Samedi soir encore, Toulouse a perdu et Ahamada a pris des buts. Mais à la différence du match perdu contre Rennes (0-5), le portier ne pouvait rien faire sur les deux réalisations évianaises. Peut-on se rassurer dans la défaite ? On saura la semaine prochaine face à Ajaccio. Le ballon n’arrête jamais de tourner.

André-Pierre Gignac (Marseille) qui entre à cinquante secondes du coup de sifflet final, ça a dû lui plaire…

Anthony Lopes (Lyon) victime d’une fracture de deux vertèbres : Rémi Vercoutre sera-t-il de retour dès dimanche prochain… à Geoffroy-Guichard ? Pas impossible.

On accorde une passe décisive à Mickaël Landreau (Bastia) sur le but de Prince Oniengue (Reims) ?

Bafétimbi Gomis (Lyon) qui marque deux buts en deux matches de suite. Une première en 2013.

L’ASSE a-t-elle besoin d’affronter le PSG toutes les semaines pour sortir des matches XXL ?

Samedi, Foued Kadir avait "envie de prouver (qu’il avait sa) place à l'OM". Il n’avait pas besoin de partir à Rennes pour ça.

Au fait, qui va remplacer Fabrizio Ravanelli à la tête d’Ajaccio ?