Après OL-Montpellier (5-1), notre antisèche. : Vivement dimanche prochain avec OL-OM

Face à Montpellier, Lyon n'a pas été si régulier et constant que le score pourrait le laisser présager. Dans son 4-4-2 avec un milieu en losange, l'OL s'est d'abord un peu trop précipité. Et, en seconde période, après le troisième but, il a moins maitrisé son sujet. Mais le potentiel offensif lyonnais a fait parler la poudre dans le sillage de son trio Gourcuff-Lacazette-Fékir. Montpellier a lui été trop timide et a vu sa défense, si solide jusque-là, prendre l'eau devant la furie offensive des Gones…

On risque de parler de lui toute la semaine. En bien. C'est toujours la même rengaine avec Yoann Gourcuff... Mais on peut difficilement faire l’impasse sur le Breton, qui a livré une belle copie. Aligné derrière les deux attaquants, il a bien orienté le jeu des Lyonnais, notamment en première période. Et il s'est offert un doublé, son premier en L1 depuis le 23 août 2009. Un match plus que prometteur. Comme celui de ses deux compères de l'attaque, Alexandre Lacazette - auteur d'un but et deux passes - et Nabil Fekir, qui n'en finit plus de confirmer. Au cœur du jeu, Jordan Ferri a également été précieux. Comme toujours.

A Montpellier, Lucas Barrios a certes enfin cadré un tir en L1 mais il s’est encore montré décevant. Aligné derrière lui, Kévin Berigaud n'a pas su non plus se mettre en évidence et a perdu de nombreux ballons. Dans le camp héraultais, un joueur a cependant été plus en vue : Morgan Sanson, très présent en seconde période quand le MHSC a montré un visage plus conquérant.  

Ah, si on avait parlé du Lucas Barrios du Borussia Dortmund… L'histoire aurait sûrement été tout autre pour Montpellier. A la 8e minute, le Paraguayen, parti en profondeur, a eu un face-à-face à négocier avec Anthony Lopes. Mais il a manqué son extérieur du pied. Et le ballon a filé à côté du cadre.

Montpellier avait une certitude avant ce match : la solidité de sa défense. Le MHSC avait encaissé cinq buts depuis le coup d'envoi de la saison. Le tout en neuf matches. Et en 90 minutes, la puissance de feu de l'OL a fait exploser cette arrière-garde et en a marqués autant. Le club héraultais a un peu moins de certitudes ce dimanche soir.

On aimerait déjà y être. Pas au Clasico de samedi. Mais au choc de dimanche. La L1 va s’offrir son sommet le plus alléchant de ce début de saison. Il vaudra le coup d’œil, à coup sûr. Et pour une fois, le PSG ne sera pas de la partie. Lyon va croiser le fer avec Marseille, cette équipe qui régale depuis la fin du mois d’août et reste sur huit succès de rang. L’OL n’est pas sur une telle série mais les Rhodaniens sont lancés. Fort du retour de ses blessés (Gourcuff, Bedimo...), le club de Jean-Michel Aulas est revenu sur le devant de la scène, propose un jeu virevoltant et voit sa jeunesse faire parler la poudre. Montpellier peut en témoigner.

La tendance est encore plus visible à Gerland où l'OL a conclu ses trois dernières sorties avec 12 buts marqués contre un seul encaissé (5-1 contre Montpellier, 3-0 contre Lille et 4-0 face à Lorient). L'OM est prévenu. Alors qu’ils n’ont pas rencontré de cador de cette L1 mis à part Saint-Etienne (2-1), André-Pierre Gignac and co vont trouver à qui parler sur la pelouse lyonnaise. Et nous, on devrait se régaler.