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Ligue 1 : Avant OM-PSG, le Prado est passé par tous les états

Geoffrey Steines

Mis à jour 05/04/2015 à 20:47 GMT+2

La marche pro-Bielsa organisée par les supporters marseillais a viré au cafouillage au bout d’une demi-heure, dimanche. S’en sont suivis des affrontements avec les forces de police et une atmosphère très spéciale à deux heures d’OM-PSG.

Incidents avec les supporters

Crédit: AFP

"C’est tout le temps comme ça à Marseille, c’est la passion, tout le temps". Difficile de contredire ce badaud, écharpe siglée OM autour du cou et bière à la main, aux abords du rond-point du Prado. Un rond-point qui a tout vécu en l’espace d’une demi-heure.
D’abord un intense moment de communion, un gros millier de supporters olympiens ayant répondu à l’appel d’un groupe Facebook pour garnir le cortège d’une marche pro-Bielsa. "Bielsa no se va", le cri de ralliement était unanime et l’ambiance chaude comme aux plus belles heures du Superclasico argentin. El Loco appréciera.
Les banderoles en son hommage étaient de sortie, les pancartes aussi. Tout était bon pour montrer son amour à Bielsa, ou le crier même parfois.
Tout ça avec craquage de fumigènes quasi permanent, laissant une odeur continue sur la voie. Celle-là même que les services de la ville vont mettre de longues heures à rendre comme neuve lundi matin.

Fumigènes et gaz lacrymogènes

Mais puisque la cité phocéenne fait rarement comme les autres, ce rassemblement a viré au cafouillage, pour ne pas dire plus. Pas d’autorisation préfectorale pour une telle manifestation, aucun encadrement qui va avec. Résultat, la police est venue pour remettre de l’ordre, créant une vive tension.
L’air était à la limite du respirable, il est devenu carrément toxique avec les gaz lacrymogènes lancés par les forces de l’ordre pour disperser les supporters marseillais venus les provoquer.
Ajoutez à cela l’arrivée dans le même temps du bus des supporters parisiens, et vous imaginez plutôt bien le tableau. 
Après un gros quart d’heure de flottement et d’affrontement frontal, la police a repris la main, éparpillant de fait le cortège. Le calme a succédé à la tempête. Un calme relatif, puisque les chants ont vite repris le dessus. De plus belle même, pour faire monter la sauce à l’approche du Vélodrome sur le boulevard Michelet. Bielsa parlait de cet OM-PSG comme une "fête du football". Elle a failli être gâchée. Mais ces débordements en sont resté là, sans devenir davantage. Tant mieux.
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