Ligue 1 : Le top des déclas de la 26e journée (Kombouaré, Garande, Girard, Sagnol, Blanc...)
ParEurosport
Mis à jour 22/02/2015 à 00:29 GMT+1
La coupe est pleine pour Kombouaré, la fête est finie pour Girard, l'heure est aux calculs pour Sagnol : le top des déclas de la 26e journée de Ligue 1.
Kombouaré au bord du point de rupture
Soirée catastrophique pour Lens, lourdement battu à Caen (4-1) dans un match marqué par des incidents avec des supporters nordistes. La coupe semble pleine pour l'entraîneur lensois Antoine Kombouaré.
Ça commence à me gonfler. On est fragile mentalement. On a lâché et c'est ça qui est le plus dur. On est tous très déçus. Je n'aime pas le visage que l'on montre. On a touché le fond.
Garande, lui, avait trouvé le bon ressort
L'entraîneur caennais Patrice Garande a pu mesurer l'étendue du désarroi lensois. Il se souvient que son équipe a été dans le même cas il n'y a pas si longtemps. Pas sûr cependant que Lens puisse compter sur le même ressort pour rebondir.
Lens est dans le dur comme on a pu l'être. Rien ne tourne en leur faveur. Nous, on a été capables de trouver les ressources au sein du club.
Sagnol, la preuve par neuf
L'entraîneur bordelais Willy Sagnol a manifestement étudié les chiffres pour affirmer que Bordeaux aurait dû s'imposer à Rennes, où les Girondins s'en sont pourtant sortis grâce à un penalty généreux (1-1).
Quand on fait le point sur les stats, on se demande comment on a fait pour ne pas gagner ce match, surtout sur un match à l'extérieur.
Girard n'est plus à la fête
René Girard n'a évidemment pas apprécié la défaite de Lille à Bastia (2-1). L'entraîneur lillois en a surtout assez de l'excès de générosité de ses joueurs. Envers les adversaires.
Ces derniers temps, on a tendance à croire que c'est Noël car on fait pas mal de cadeaux
Le LOSC doit s’y faire, il joue le maintien
René Girard ne se voile pas la face, son équipe est en galère après le revers à Bastia (2-1) et devra prendre des points dans les semaines à venir pour s’épargner des sueurs froides. Et ce même contre les gros du championnat.
Avec trente-deux points, on joue le maintien, clairement, et il faudra un résultat contre Lyon la semaine prochaine.
Printant empêche les têtes de gonfler
Quinze points en sept matches de Ligue 1 en 2015, une série d’invincibilité en cours étendue à quatorze matches avec la victoire face à Lille (2-1) : tout sourit à Bastia et à Ghislain Printant actuellement. Mais l’entraîneur de Bastia craint plus que tout que ses hommes s’enflamment.
Je fais en sorte que mes joueurs ne s'embourgeoisent pas. Pendant ma causerie, j'avais insisté sur ce danger d'embourgeoisement et mes hommes ont très bien répondu.
Pour Casanova, il n’y a pas tant de différence entre Chelsea et Toulouse
Lucide après la défaite de Toulouse au Parc des Princes face au PSG (3-1), Alain Casanova a admis la supériorité des hommes de Laurent Blanc sur cette rencontre et établi un parallèle avec la sortie parisienne en Ligue des champions cette semaine. Il y avait une différence de taille : le TFC n’avait pas Thibaut Courtois dans son but.
On espérait secrètement prendre un point ici mais on s'aperçoit qu'il y a une classe d'écart. Il ne faut pas oublier que sans un grand gardien à Chelsea mardi, le score aurait pu être comme ce soir.
Blanc a le sens du rythme
Si Laurent Blanc ne s’attarde pas sur la première place des Parisiens, qui pourrait n’être que provisoire, il apprécie en revanche le total de points du PSG. L’entraîneur du club de la capitale estime que son équipe est dans les temps de passage pour décrocher un troisième titre consécutif en fin de saison.
C'est toujours positif d'être premier et d'avoir 52 points en 26 matches, cela fait deux points par match. A ce rythme, on n'est pas loin du titre.
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