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Ligue 1 : Les quatre phrases qui montrent que Robert Duverne n’a pas digéré son départ de Lyon

Florian Maussion

Mis à jour 29/07/2014 à 14:51 GMT+2

Dans les colonnes de France Football, Robert Duverne est revenu sur la fin de son aventure avec Lyon après vingt ans passés dans le Rhône. L’ancien préparateur physique de l’OL tacle ouvertement son ancien club.

Robert Duverne a passé 20 ans à l'Olympique lyonnais.

Crédit: Panoramic

S’il pense que je l’aimais, c’est qu’il n’est pas intelligent
Pas conservé au club malgré la promesse de Jean-Michel Aulas de garder tout le staff, Robert Duverne est revenu sur ses relations avec le président de l’OL. S’il salue un "grand président", il dépeint un gestionnaire peu intéressé par les relations humaines : "On a eu une relation professionnelle hyperproductive. Mais il n’a fréquenté que le préparateur Robert Duverne. (…) S’il pensait que je l’aimais, c’est qu’il n’est pas intelligent. Et si je pense qu’il m’aimait, c’est que je ne suis pas intelligent. (…) Pour moi Aulas, c’est pas assez rock and roll. Et peut-être que je suis trop rock and roll pour lui."
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Jean-Michel Aulas et Hubert Fournier

Crédit: AFP

Je ne suis pas mort à Knysna mais je suis mort à l’OL
Arrivé comme stagiaire en 1990 à Lyon, Robert Duverne a passé vingt ans à l’OL. Entre 1990 et 2014, il ne s’est offert que deux parenthèses de deux ans chacune, dont la dernière (2009-2011) l’a plongé avec les Bleus dans l’épisode de Knysna. Mais c’est bien la fin brutale de son aventure dans le Rhône qui lui reste en travers de la gorge. Il n’a surtout pas apprécié le revirement du club sur le nom de son successeur au poste de préparateur physique : "Fin mai, l’OL m’a convoqué. Lors de la réunion, Hubert Fournier m’annonce qu’il vient avec Laurent Bessière, son préparateur physique. Ça se comprend. (…) Très peu de temps après, j’ai finalement appris que ce n’était pas ce dernier qui arrivait mais Alexandre Marles (l’ancien préparateur physique du PSG, ndlr). Là je n’ai pas du tout compris."
Les blessés, c’est une excuse facile
Pointé du doigt à plusieurs reprises par son président pour le nombre de blessés dans l’effectif, Robert Duverne se défend d’être responsable de la mauvaise saison de l’OL. "Les problèmes de Lyon la saison dernière ne se résument pas aux blessés, souligne-t-il. Mais si on fait de la communication, qu’on souhaite faire en sorte qu’on ne résume la saison passée qu’aux blessés, on peut… Et comme le président Aulas est un très grand communiquant, c’est ce qu’il a utilisé."
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Robert Duverne à l'entraînement avec l'Olympique lyonnais

Crédit: Panoramic

Gourcuff et Aulas ont un point commun : ils écoutent les gens qui disent ce qu’ils ont envie d’entendre 
Un seul joueur lyonnais est nommé dans l’entretien de Robert Duverne : Yoann Gourcuff. Et ce n’est pas pour faire son éloge. "Quand je suis revenu au club (en 2011, ndlr),Yoann m’a fait une première saison en ne se déplaçant qu’en pas chassés et pas latéraux, explique-t-il. (…) Son problème n’est pas que physique. C’est normal d’écouter ses sensations. Mais après il y a des devoirs parce qu’on est dans un sport collectif. Maldini en avait parlé (1). Il a tout dit. Duverne, c’est un bon à rien. Mais Maldini c’est la grande classe. Il ne dézingue pas un mec gratuitement. Je suis entièrement d’accord avec lui."
(1) En 2010, Maldini expliquait : "Gourcuff au Milan s’est trompé à 100%. Son problème ici, c’était son comportement. Il n’avait pas envie de se mettre à disposition du groupe. La tactique, il ne voulait pas la travailler. Il n’était pas toujours à l’heure."
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