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L'antisèche : Pastore et les autres ont pu donner des idées à Blanc pour l'avenir du PSG

Ilyes Ramdani

Publié 30/04/2016 à 00:07 GMT+2

LIGUE 1 - Le PSG a battu Rennes (4-0) vendredi, en ouverture de la 36e journée. Le grand perdant de la soirée ? Le Stade Rennais, qui se voit nettement distancé dans la course à l'Europe. Les gagnants, eux, sont plutôt à chercher du côté parisien. Les Pastore, Marquinhos et un David Luiz placé au milieu de terrain ont notamment confirmé qu'ils pouvaient être des solutions viables pour la suite.

Javier Pastore (PSG) face à Rennes - Avril 2016

Crédit: Panoramic

Le jeu : quand Paris va plus vite vers l'avant, ça va beaucoup mieux

Paris n'a pas délaissé ses fondamentaux, à commencer par son jeu de possession fait de redoublement de passes. Mais le PSG a confirmé, et notamment en seconde période, une tendance constatée lors des derniers matches : il va plus vite vers l'avant, utilise mieux la profondeur et la verticalité. La possession de Javier Pastore, utilisé comme meneur de jeu, a largement aidé à cette petite évolution (voir plus bas). Comme l'entrée en jeu de David Luiz.
A Rennes, difficile de parler de tactique tant celle-ci fut défaillante. Rolland Courbis avait fait le choix d'un 5-3-2 qui s'est vite avéré flottant et très peu maîtrisé. Au total, l'animation rennaise a été un échec, entre une défense qui a eu toutes les peines du monde à s'aligner, un milieu incapable de ressortir le ballon efficacement en contres et une attaque trop esseulée pour peser.

Les joueurs : Pastore le détonateur, Costil a tenté de retarder l'échéance

Javier Pastore a été le rayon de soleil de cette rencontre somme toute assez terne. A chacune de ses prises de balle, l'Argentin a pris des risques et tenté de faire avancer son équipe. Il a fait sortir le PSG de son rythme ronronnant et a amené Ibrahimovic et Di Maria, entre autres, à montrer des choses très intéressantes dans le jeu combiné. Cavani a beaucoup raté avant son but dans les arrêts de jeu.
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Marquinhos et Cavani (PSG) face à Rennes - Ligue 1 2016

Crédit: Panoramic

Du côté des visiteurs, la faillite individuelle des joueurs (Armand, Dembélé, Sio…) est incontestable. Mais elle ne peut s'expliquer qu'à travers le plan de jeu rennais, qu'ils ont semblé ne pas comprendre et/ou ne pas maîtriser. A noter quelques parades efficaces de Costil, le gardien breton.

Ce qui aurait pu tout changer : que Rennes soit plus audacieux

Il est évidemment difficile de bousculer ce PSG au Parc des Princes. Mais Rennes n'avait pas grand-chose à perdre, ce vendredi. Et on aurait été curieux de voir ce qu'une équipe bretonne plus conquérante, plus audacieuse, plus offensive aussi (Gourcuff était sur le banc, Dembélé étonnamment bas) aurait pu donner. Il aurait, de toutes manières, été difficile de faire pire.

La stat : 34

En marquant son 34e but de la saison en Ligue 1, Zlatan Ibrahimovic a confirmé qu'il réalisait une saison époustouflante. Il n'est plus qu'à trois longueurs de Carlos Bianchi, meilleur buteur du PSG sur une saison (37 buts en 1977-1978).

Le tweet qui rappelle qu'à Rennes, on attend une annonce

La décla : Zlatan Ibrahimovic

Mon avis sur notre performance ? Viva Las Vegas !
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Ibrahimovic tout sourire - PSG Rennes - Ligue 1 2016

Crédit: AFP

La question : Le PSG a-t-il fait des expériences en vue de la saison prochaine ?

Eliminé de la Ligue des champions, déjà sacré en Ligue 1, Laurent Blanc a toutes les raisons de se projeter, déjà, vers la saison à venir. Si tel est le cas, l'entraîneur parisien a pu tirer quelques enseignements de la victoire de son équipe.
  • Pastore en 10, ça marche. Exceptionnellement, Laurent Blanc a inversé son triangle du milieu. La pointe haute, Javier Pastore, avait à charge l'animation du jeu. Et "El Flaco" a montré tout ce qu'il pouvait apporter à son équipe : de la fluidité, des décalages et du rythme.
  • Marquinhos et Thiago Silva, une charnière d'avenir. Comme à chaque fois qu'ils sont alignés ensemble, les deux Brésiliens ont montré qu'ils formaient une défense centrale complémentaire et séduisante. Certes, l'adversité n'était pas immensément dangereuse. Mais ces deux-là ont tout pour être associés la saison prochaine.
  • David Luiz et Verratti au milieu, pourquoi pas ? En fin de match, la paire Motta-Stambouli a laissé sa place à un improbable duo Verratti-David Luiz. Qui s'est avéré très intéressant : l'activité du Brésilien a libéré des espaces à l'Italien, quand son jeu long a parfaitement complété la qualité dans le cœur du jeu de Verratti.
Laurent Blanc a donc fini le match avec une ossature jeune, séduisante et complémentaire. Et si le Cévénol était tenté de construire son équipe, la saison prochaine, autour de ces paris ? Les promesses de ce vendredi nous ont, en tout cas, donné envie d'en voir plus.
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