Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Notre Top 100 des joueurs de Ligue 1 du 21e siècle : l'évidence Juninho (1er)

Martin Mosnier

Mis à jour 20/08/2015 à 23:11 GMT+2

Qui est le meilleur joueur de Ligue 1 des années 2000 ? La rédaction d'Eurosport.fr a établi son propre classement des 100 joueurs les plus marquants du XXIe siècle dans notre championnat. Suite du podium de notre sélection. A la première place, l’immense Juninho. Roi parmi les rois, le Brésilien aux coups de patte légendaires s’est imposé comme une évidence au sommet de notre top 100.

Juninho (Lyon) après le titre de champion de France en 2006

Crédit: Eurosport

Pourquoi est-il incontournable ?

Comment pouvait-il en être autrement ? Notre classement consacre le plus grand joueur du plus grand club du XXIe siècle en Ligue 1. A vrai dire, il n'y a pas vraiment eu débat au sein de la rédaction tant Juninho a écrasé la concurrence. Même l'immense Zlatan Ibrahimovic n'a pas pu lutter. Il faut dire que "Juni" a tout pour lui : un palmarès long comme le bras (7 titres de champion de France), un leadership incontestable (il fut capitaine de l'OL durant de longues années), des statistiques irréelles pour un milieu relayeur (100 buts à l'OL, dont 75 en L1 en seulement 8 saisons) et une arme secrète.
Son coup franc, sa marque déposée, grâce à une cheville élastique. Il fut l'un des plus grands spécialistes au monde de l'exercice. Demandez donc à Stéphane Porato qui est allé chercher dans ses filets un missile de 40 mètres du Brésilien un soir de mars 2006 à Ajaccio. Non vraiment, personne n'imaginait Juninho ailleurs que sur la première marche de notre top 100. Sur le terrain, son caractère bien trempé haranguait ses coéquipiers et irritait ses adversaires. Mais Juninho, c'était aussi et surtout un homme incroyablement attachant et disponible. Loyal et fidèle.
picture

Le coup franc, exercice favori de Juninho (Lyon)

Crédit: AFP

Durant l'immense domination de l'OL, c'est lui qui montrait la voie et, souvent, ouvrait le chemin par des coups de patte décisifs. Parfois réduit à ses coups francs, Juninho ne se contentait pas de rendre fous les Janot, Landreau, Ramé, Roma. Son talent, son aura et son influence sur le jeu ont guidé l'OL et lui ont permis de dominer la Ligue 1 comme jamais un club ne l'avait fait auparavant. Durant sept longues saisons consécutives. Arrivé à Lyon sur la pointe des pieds, il en est parti avec les yeux remplis de larmes, sa chanson entêtante sous le bras et, bien accrochée au sommet de son crâne, une couronne de roi qu'on ne pouvait décemment pas lui enlever. Alors pour ça et bien plus encore, merci Juni !

Le moment qui résume tout : Son but face à l'OM en mai 2005

Avant leur déplacement au Vélodrome, les Lyonnais sont déjà sacrés champions. A la 55e minute, Juninho rappelle que c'est bien du sang brésilien qui coule dans ses veines. Il hérite du ballon à l'entrée de la surface et humilie trois Marseillais par deux feintes de frappe et un crochet. Juni conclut par un plat du pied imparable. Sublime. Ses coups francs étaient d'une rare précision mais il savait aussi, balle au pied, faire très mal à ses adversaires. Par des transversales chirurgicales ou par des slaloms d'anthologie.
picture

Juninho (Lyon) lors du match face à Marseille en 2005

Crédit: AFP

La stat qui en dit long : 44

Comme le nombre de coups francs inscrits par Juninho. Une statistique ahurissante pour huit saisons seulement passées en France. Le dernier d’entre eux, en Ligue 1, reste un symbole. En mai 2009, Lyon ne lutte plus pour le titre. Juninho subit le feu des critiques qui jugent que le Brésilien a fait son temps. L’OM, lui, se bat pour succéder à Lyon dans une lutte acharnée avec Bordeaux.
Mais au Vélodrome, c’est le maître artificier brésilien qui va faire sa loi, une dernière fois. D’un coup franc aux 30 mètres, plein axe, Juni surprend Mandanda grâce à des rebonds capricieux. L’OL terrasse l’OM (1-3) et, avant de partir, Juninho offre la qualification pour la Ligue des champions aux Gones. Sur coup franc, parce qu’il ne pouvait pas en être autrement. C'est l'image qu'il restera de lui. Un ballon aux vingt ou trente mètres, un mur et un gardien pétrifiés, une trajectoire flottante, des filets qui tremblent et Juni qui file vers son kop en embrassant l'écusson de l'OL. 
picture

Juninho (OL) en 2006

Crédit: AFP

Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité