Son contrat, ses erreurs : les 7 déclas à retenir de la première conférence de presse de Bielsa (OM)
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Mis à jour 06/08/2015 à 19:37 GMT+2
LIGUE 1 - Bielsa a fait du Bielsa. Pour sa première intervention publique depuis la reprise, l’entraîneur de l’Olympique de Marseille a balayé, dans son style si particulier, l’essentiel des sujets qui font l’actualité du club phocéen : sa prolongation, le mercato de son club, l’état de son effectif… Morceaux choisis.
Marcelo Bielsa (OM), pour sa première conférence de presse de la saison, le 6 août 2015
Crédit: AFP
Bielsa n’a pas formellement prolongé, mais c’est tout comme
Les termes du contrat ont été vus avec le président. Nous n’avons pas encore signé le document, mais nous sommes d’accord sur ses termes.
Marcelo Bielsa sera bien l’entraîneur de l’OM cette saison, malgré les sollicitations extérieures. L’Argentin a confirmé l’existence d’un accord avec son président sur la base d’une prolongation. Il a toutefois expliqué que des "discussions" existaient toujours sur la durée de ce bail.
Le départ des cadres, il assume
Le projet du club a changé entre mai et juillet. J’ai dû m’adapter à la situation économique du club. De mon point de vue, le président a fait un effort énorme pour renforcer l’effectif.
On l’avait décrit passablement irrité par les départs de certains de ses cadres (Morel, Payet, Imbula…). Marcelo Bielsa a tenu, ce jeudi, à aplanir tout différend potentiel.
Pas de psychodrame cette année autour du mercato
Toutes les décisions concernant l’avenir de l’effectif ont été prises entre le president et moi. Aucune décision prise n’a été imposée ni par moi, ni par le président. Elles ont toutes découlé d’un accord commun, concernant tous les joueurs qui viennent.
L’année dernière, il avait reproché à Vincent Labrune de lui avoir "menti", dénonçant un "bilan du mercato négatif" et des "promesses non tenues". Rien de tout cela ce jeudi. "El Loco" assure avoir validé chacune des recrues de l’Olympique de Marseille. A l’inverse, il dément aussi avoir imposé à ses dirigeants le recrutement de Milton Casco.
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Marcelo Bielsa (OM), pour sa première conférence de presse de la saison, le 6 août 2015
Crédit: AFP
Bielsa fait un (mini) mea culpa
Ce n’est pas ma méthode qui doit être revue. C’est plutôt quelque chose lié au mental, à l’état d’esprit. Là-dessus, je reconnais avoir commis des erreurs. Je suis très limité dans ce domaine.
Largement mise en cause la saison passée, la méthode Bielsa ne serait, à en croire l’intéressé, pas en cause. L’Argentin reconnaît toutefois qu’il existe certaines choses à revoir pour le voir, enfin, réussir une saison complète de haut niveau à la tête d’un groupe.
Barrada sera bien le meneur de jeu
Je n’ai pas demandé de joueur pour remplacer Payet. Le joueur naturel à ce poste, c’est Barrada. Thauvin et Sarr peuvent aussi évoluer en meneur de jeu.
C’était une des interrogations de l’été marseillais. Très peu utilisé la saison passée, Abdelaziz Barrada aurait-il sa chance cette saison ? Marcelo Bielsa a confirmé qu’il comptait sur le Marocain pour prendre la responsabilité du jeu de l’OM. Un temps décrit comme désireux d’occuper l’axe, Thauvin devrait rester sur un côté.
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Abdelaziz Barrada (Marseille)
Crédit: Panoramic
Pour Diaby et Diarra, Bielsa approuve mais attend
Le président m’a proposé Abou Diaby et Lassana Diarra, j’ai donné mon accord. A eux, maintenant, de se remettre en forme.
Bielsa a tenu à rassurer : Diaby et Diarra ne sont pas "que" les recrues de Vincent Labrune. Le technicien a expliqué ne "pas vouloir commenter" l’apport des deux milieux de terrain tant qu’ils n’étaient pas à 100%. Il a assuré "ne pas savoir" quand Diaby serait de retour à la compétition.
Bielsa est toujours le même
Je n’ai pas besoin de commenter ce sujet.
A chaque fois qu’il ne souhaitait pas répondre à une question, Bielsa a répondu de la même façon. Manière de faire comprendre que, dans la forme, le natif de Rosario n’avait pas changé d’un iota cet été. Fuyant toujours les journalistes du regard, l’œil rivé sur son pupitre et les notes qu’il avait avec lui, Bielsa a répondu de manière très académique la plupart du temps. Comme pour expliquer qu’il n’avait pas "une maîtrise suffisante de la langue pour communiquer" avec les journalistes.
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