Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

François Ciccolini accuse Mario Balotelli d'avoir insulté sa mère en marge de Bastia - Nice

ParAFP

Mis à jour 25/01/2017 à 14:27 GMT+1

LIGUE 1 - "Si j'ai craqué, c'est parce que Mario Balotelli a tenu des propos injurieux à l'égard de ma mère". L'entraîneur bastiais François Ciccolini, épinglé pour ses insultes à l'encontre de Mario Balotelli lors de Bastia - Nice vendredi dernier, affirme que l'avant-centre italien a d'abord insulté sa mère, provoquant sa réaction.

François Ciccolini, entraîneur de Bastia

Crédit: AFP

L'entraîneur bastiais François Ciccolini accuse Mario Balotelli d'avoir "insulté (sa) mère" en marge de Bastia-Nice (1-1) vendredi dernier en championnat, pour expliquer ses injures envers l'attaquant italien de Nice relayées par les télés.
"Il a insulté ma mère et ça me pose vraiment un gros problème (...). Si j'ai craqué, c'est parce que Mario Balotelli a tenu des propos injurieux à l'égard de ma mère. Il y a des choses qui ne se disent pas", a expliqué le technicien dans L'Equipe. "Comme beaucoup de gens, j'ai découvert le lendemain qu'il avait été la victime de propos racistes, qu'il avait même eu de gros problèmes avec certains de nos supporters. Il était énervé. Mais moi, je n'y suis pour rien. Quand il est passé devant moi, à la fin du match, il a commencé à me parler et à m'insulter", a-t-il également déclaré.

Balotelli : "Est-ce que le racisme est légal en France ? Ou seulement à Bastia ?"

Canal+ avait diffusé lundi soir dans son émission J+1 une séquence vidéo montrant François Ciccolini s'adresser vertement à l'Italien. "Tu crois que j'ai peur de toi ? Casse-toi! Va te faire enculer!", lui lance-t-il au moment de rentrer dans les vestiaires du stade Armand-Cesari de Furiani lors de ce match entre deux clubs à la rivalité historique.
Ce match avait été marqué par les "bruits de singe" dénoncés le lendemain par Balotelli. "Est-ce que le racisme est légal en France ? Ou seulement à Bastia ?", s'était interrogé l'attaquant d'origine ghanéenne sur son compte Instagram samedi matin. Le soir du match, la chaîne beIN Sports avait diffusé des images d'une poignée de supporters bastiais véhéments à l'égard du joueur, notamment lors de l'échauffement.

Ciccolini : "Il faut empêcher ces abrutis de venir au stade"

La Ligue (LFP) avait condamné "avec la plus grande fermeté les auteurs de ces agissements, qui n'ont rien à faire dans un stade de football". La LFP a confirmé mercredi à l'AFP que sa commission de discipline allait "ouvrir le dossier" de Bastia - Nice jeudi en fin d'après-midi pour "l'ensemble des incidents", et que les dirigeants bastiais seraient entendus.
Le club corse avait dit découvrir "avec stupéfaction" ces "accusations a posteriori, qui portent un tort considérable à l'image du Sporting dans son ensemble", tout en se tenant "à l'entière disposition des instances afin que toute la lumière soit faite, de manière irréfutable et non équivoque, sur ce type de comportements par nature stupides et inacceptables".
"Ce qui s'est passé, c'est grave", a estimé pour sa part François Ciccolini dans le quotidien sportif à propos des manifestations racistes essuyées par Balotelli. "Je ne peux pas l'accepter. Dans mon équipe, j'ai des Blacks également. Il faut aussi recoller les morceaux. Ca m'embête vraiment. C'est grave. Je suis persuadé que le club va gérer le problème. Il faut empêcher ces abrutis de venir au stade. Ca nuit gravement à l'image du Sporting Club de Bastia".
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité