Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Entre le mercato et la tactique à adopter pour le PSG, Emery a déjà les idées claires

Cyril Morin

Mis à jour 26/07/2016 à 09:47 GMT+2

LIGUE 1 - Dans un entretien à l’Equipe ce mardi, Unai Emery se confie sur son nouveau rôle en tant qu’entraîneur du PSG. Du système de jeu à sa manière d’entraîner, en passant par le mercato, le coach parisien livre sa vision des choses. Et bien des choses risquent de changer au PSG à l‘écouter.

Unai Emery (PSG) - Ligue 1 2016/2017

Crédit: Panoramic

Une force tranquille. Une vision déjà précise de sa tâche et des moyens pour y parvenir. En lisant l’entretien d’Unai Emery à nos confrères de L’Equipe ce mardi, les supporters parisiens peuvent être rassurés : leur nouveau coach sait où il va. Ou tout du moins où il veut aller.
Entre l’intensité déjà remarquée de ses sessions d’entraînement, ses envies pour la saison prochaine ou ses besoins mercato, l’Espagnol ne se cache pas et dévoile d’ores et déjà ses ambitions : grandir aux côtés du Paris Saint-Germain.

Ce qu’il n’avait jamais dit

"Si Cavani se blesse, par exemple, il faudra un joueur capable de jouer au PSG". Mois d’août oblige, Unai Emery n’a pas échappé aux questions mercato. Et, sans détour, le coach parisien l’affirme de prime abord : il veut un autre attaquant pour épauler Edinson Cavani. Si certains avaient pu penser que Jean-Kevin Augustin serait peut-être amené à devenir la doublure de l’Uruguayen, visiblement, cela ne fait pas partie des plans de l’Espagnol.
Depuis son arrivée, c’est la première fois que l’entraîneur clame haut et fort son besoin de renforts. Sans pour autant se précipiter comme il l’explique lui-même, expliquant au passage avoir déjà discuté du dossier avec Patrick Kluivert, le nouveau directeur du football : "C’est très important pour moi de bien réfléchir sans se presser".
Aucun nom potentiel n’est évoqué mais celui de Carlos Bacca, passé sous ses ordres à Séville, est écarté par l’Espagnol du fait de son statut d’extra-communautaire.
picture

La joie d'Edinson Cavani après son but contre l'OM en finale de Coupe de France

Crédit: Panoramic

Les phrases à retenir

  • "Le système, c’est une photo à un moment donné, mais après dix secondes et du mouvement, si tu refais la photo, elle sera différente". Alors 4-3-3 ou 4-2-3-1 comme système au PSG ? Visiblement, cela a peu d’importance pour le nouveau technicien qui n’a cessé de prôner le mouvement dans son interview.
  • "Je veux deux bons gardiens. Pas de numéro 1 ou de numéro 2, deux bons gardiens". Une jolie concurrence est donc à prévoir entre Kevin Trapp, numéro 1 la saison passée, et Alphonse Aréola, de retour de prêt. En revanche, pas de retour de Salvatore Sirigu à prévoir si on se fie aux propos du nouveau technicien parisien.
  • "Je me suis inspiré de Guardiola, de Simeone mais aussi de Bielsa". Au moins, Emery peut se targuer d’avoir de sacrées références. Tout au long de l’interview, l’ancien technicien sévillan insiste sur les "détails" qui vont permettre au PSG de grandir. En reprenant l’intelligence de jeu de Guardiola, la grinta de Simeone et les obsessions de Bielsa, le mélange pourrait être détonnant.
  • "Moi je suis venu pour améliorer les détails et ce qui avait déjà bien fonctionné". La révolution, au sens propre du terme, au PSG n’aura pas lieu. Emery vient approfondir le travail déjà effectué par Laurent Blanc. Rien ne sera pareil et pourtant, le socle sur lequel Emery peut s’appuyer est déjà très solide.
picture

Unai Emery dirige une séance d'entraînement du PSG

Crédit: Panoramic

L’instant tacle non-maîtrisé

Ce n’est sûrement pas volontaire tant la citation s’inscrit dans une réflexion plus profonde sur la façon de jouer de son équipe. Et pourtant, en donnant sa vision des choses, Emery tacle involontairement Laurent Blanc dont l’obsession résidait dans la possession : "Si tu as la possession mais que tu ne fais que des passes, les supporters vont s’endormir. La possession, c’est bien mais ce n’est qu’un instrument".
Les habitués du Parc peuvent exulter, le jeu parisien devrait être bien plus vertical et direct que les saisons passées. Quitte à se priver des longues séquences de conservation auxquelles les joueurs parisiens étaient habitués.
picture

Laurent Blanc (PSG) - Ligue 1 2015-2016

Crédit: AFP

Où lire l’entretien en intégralité

En page 2 et 3 de L’Equipe du mardi 26 juillet en vente dans les kiosques ou en ligne.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité