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Focus sur les promus (2/3) : Dijon va devoir muscler son jeu

Ilyes Ramdani

Mis à jour 19/07/2016 à 12:01 GMT+2

LIGUE 1 - Le championnat de France reprend ses droits le 13 août prochain. L’occasion de se pencher, d’ici là, sur les 3 nouveaux visages qui le composeront. Deuxième volet avec Dijon. Vice-champion de L2 l’an passé, le promu semble trop fragile pour résister à la rude L1.

Lois Diony (Dijon) face au Paris FC, le 27 novembre 2015

Crédit: Panoramic

La grande question : Dijon a-t-il les armes ?

L’an dernier, les 2 derniers de Ligue 1 étaient… le 1er et le 2e de Ligue 2 la saison précédente, respectivement Troyes et Ajaccio. C’est cet immense gouffre entre l’élite et son antichambre qui va se présenter à Dijon cette saison. Le club bourguignon va-t-il être capable de résister sans faire l’ascenseur, comme il l’avait fait en 2012 ?
Pour éviter de reproduire ce scénario, le DFCO s’est appuyé sur ses forces de l’an passé et ses meilleures individualités (même si le mercato ne le met pas à l’abri des départs, comme celui de Christopher Jullien à Toulouse), tout en recrutant intelligemment ailleurs : des joueurs en fin de contrat, comme Florent Balmont, en manque de temps, comme le Monégasque Dylan Bahamboula, ou en prêt, comme Marvin Martin (voir plus bas). Pour l’instant, l’ensemble semble toutefois assez tendre pour faire bonne figure en Ligue 1. Le chantier est grand, mais loin d’être impossible.

Il va falloir vous y faire : Un jeu (censé être) tourné vers l’offensive

Meilleure attaque de Ligue 2 l’an passé, Dijon s’est distingué par un jeu séduisant, résolument offensif, quitte à se découvrir quelque peu parfois. Le DFCO a inscrit 62 buts en 38 matches et habitué les observateurs à une animation offensive riche et variée. Par exemple, ses deux attaquants, Loïs Diony et Julio Taveres, ont inscrit 11 buts chacun, dans deux styles très différents (attaquant de profondeur pour l’un, point de fixation pour l’autre). Reste à savoir si cet état d’esprit audacieux survivra à la montée. Le dernier qui s’y est risqué, l’ESTAC, s’y est cassé les dents…
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Olivier Dall'Oglio, entraîneur de Dijon (Ligue 2)

Crédit: Panoramic

Il est attendu : Marvin Martin

Le voir débarquer à Dijon a surpris, tant le milieu offensif de 28 ans était promis au très haut niveau depuis son plus jeune âge à Sochaux. Mais Martin ne s’est jamais vraiment imposé à Lille. Alors, après quatre saisons compliquées dans le Nord, le natif de Paris a fait le choix d’être prêté chez le promu dijonnais, où avait déjà signé son grand ami Florent Balmont. Là-bas, il devrait être mis en confiance et placé en meneur de jeu d’un 4-2-3-1 taillé sur mesure pour lui. Lui explique qu’il ambitionne de revenir à son meilleur niveau… et en équipe de France. Sacré programme.

On en parlera cette saison… ou pas

Florent Balmont, 36 ans et toutes ses dents. Arrivé de Lille, où Frédéric Antonetti ne comptait plus sur lui, Balmont compte honorer le dernier contrat de sa carrière. Si les jambes suivent, Dijon a peut-être récupéré l’expérience qui lui manquait à ce poste.
Le Stade Gaston-Gérard… et ses 8 108 spectateurs de moyenne l’an dernier. Si le chiffre devrait sensiblement augmenter avec la montée en Ligue 1, cela devrait placer le DFCO à la dernière place du classement des affluences de L1. A moins que Monaco ne la lui ravisse.
Olivier Dall’Oglio, première en Ligue 1. Il était l’adjoint de Patrice Carteron lors de la saison de l’ascenseur en 2011-2012. Il a repris, depuis, les rênes de l’équipe et découvrira pour la première fois l’élite en tant qu’entraîneur principal.

Le tweet un peu chambreur

L’équipe probable

Dijon
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