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L'antisèche de PSG-Guingamp : Cavani-Pastore-Di Maria, le trio dont Emery ne peut plus se passer

Cyril Morin

Publié 10/04/2017 à 00:02 GMT+2

LIGUE 1 - Patient, Paris a fini par faire exploser une équipe de Guingamp solidaire (4-0). Après avoir balbutié, le PSG a su accélérer sous l’impulsion d’un trio Cavani-Di Maria-Pastore inspiré. De quoi donner des idées à Unai Emery pour la fin de saison. Notre antisèche.

Angel Di Maria, Javier Pastore et Edinson Cavani

Crédit: AFP

Le jeu : Paris a ronronné

Un milieu à trois, des passes latérales et finalement assez peu d’occasions dans le jeu. Pendant 45 minutes, le PSG n’a pas cherché à bousculer ses habitudes et s’est heurté, assez logiquement, à une équipe guingampaise bien regroupée. De quoi laisser sa fine gâchette sans solution…
Hasard ou non, Paris a fini par dérouler après l’entrée en jeu de Javier Pastore (53e). Profondeur, jeu en une touche et ouvertures chirurgicales ont alors caractérisé le jeu parisien. Et, malgré tout le courage du monde, difficile de faire face à autant de talents pour Guingamp.

Les joueurs : Géant Cavani, intermittent Di Maria

Où serait le PSG sans Edinson Cavani ? Auteur d’un nouveau doublé, l’Uruguayen s’est surtout signalé en distillant une passe décisive magnifique sur l’ouverture du score d’Angel Di Maria. De son côté, "Angelito" a connu deux périodes : brouillon en première, il s’est libéré en seconde en compagnie de Javier Pastore au point de signer une passe magnifique sur le but du 3-0. Quand il joue comme ça, le PSG n’a pas le même visage. Thomas Meunier ne s’est pas montré aussi tranchant qu’à l’habitude alors que Julian Draxler a probablement disputé son pire match sous les couleurs parisiennes.
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Julian Draxler a raté son match face à Guingamp

Crédit: Panoramic

A Guingamp, Jimmy Briand et Marcus Coco ont posé quelques problèmes sans pour autant réussir à trouver la faille. Christophe Kerbrat a longtemps tenu la baraque avant de céder face au talent parisien et d’exploser en vol. Quant à Johnsson, malgré les 4 buts encaissés, il s’est illustré d’une belle manchette sur une tête de Cavani.

Le facteur X : Javier Pastore

Oui, c’est facile. Et pourtant, quand il est présent sur le terrain, tout semble en effet plus facile pour Paris. L’Argentin illumine le jeu parisien, son entente avec Verratti et Di Maria a permis au champion de France d’enfin trouver des solutions face au bloc breton. De là à dire qu’il est indispensable…

La stat : 3-7 versus 8-6

On aurait pu parler des réalisations dans tous les sens de Cavani. Mais ce dimanche, c’est surtout Angel Di Maria qui a prouvé qu’il était revenu au meilleur niveau. Depuis le 1er janvier 2017, "El Fideo" facture 8 buts et 6 passes décisives. Sa première partie de saison ? 3 buts et 7 passes. Effectivement, la concurrence lui a fait du bien.
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Angel Di Maria a ouvert le score pour le PSG face à Guingamp

Crédit: AFP

Le(s) tweet(s) qui résument l’évolution du match

La décla qui cafouille (mais dit tout quand même) d’Antoine Kombouaré

Ils ont beaucoup d'arcs à leur corde.

La question : Emery s’est-il-trompé dans ses choix de départs ?

Un 4-3-3 classique, un duo Draxler-Di Maria chargé d’approvisionner Edinson Cavani et un trio Rabiot-Matuidi-Verratti au milieu. A priori, c’est suffisant pour s’offrir Guingamp. Sauf ce dimanche. Brouillons, en manque d’inspiration comme souvent cette saison, les ailiers parisiens ont eu toutes les peines du monde à faire des différences en première période tandis que Verratti manquait de relais pour abreuver Cavani en ballons. Alors, forcément, difficile de valider les choix de l’Espagnol.
Mais l’ancien coach de Séville a eu le mérite de ne pas patienter avant de lancer Pastore dans le bain. A raison. Désormais, alors que les sept derniers matches parisiens ressembleront à des finales à ne pas perdre sous peine de laisser filer Monaco, il semble difficile pour Emery de ne pas faire d’El Flaco l’un de ses titulaires en puissance. Car, lorsqu’il est là, Di Maria reprend vie et Verratti s’amuse. Et ça change tout.
4-3-3 ou 4-2-3-1, au final, peu importe. L’important sera sûrement plus dans le choix des joueurs que du système. Et, à ce petit jeu-là, impossible de voir les Sud-Américains du PSG autre part que dans le onze de départ. A Emery de s’en rendre compte.
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Angel Di Maria (PSG) face à Guingamp.

Crédit: Panoramic

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