Le 11 majeur

La rédaction internationale vous proposera son onze idéal, au regard de l'ensemble des matches des deux journées. Une analyse subjective, forcément, avec laquelle vous pouvez ne pas être d'accord et c'est bien là le piment du jeu. Vous auriez fait d'autres choix ? Envoyez-les nous par mail à l'adresse suivante : redaction.fr@eurosport.com. Tous vos messages seront lus.

Difficile de ne pas voir dans la prestation de Gianluigi Buffon, mercredi à l'Ajax Amsterdam autre chose qu'une exécution de très haut niveau. Décisif sous les assauts néerlandais, maître absolu de sa défense, commandée avec poigne, Buffon a signé des arrêts de grande classe à l'Arena. Un maître.

A l'image de l'ensemble de son équipe, Schenider a parfaitement maîtrisé les pâles assaut madrilènes, mercredi. Dans son couloir droit, où il entame une reconversion réussie, l'international s'est contenté de faire son travail avec une efficacité redoutable, en toute sobriété. Impeccable face à Zidane, Figo et les autres.

Quelle autorité ! John Terry est sans doute le plus irréprochable des défenseurs à l'heure actuelle en Europe. Densité physique, autorité, agressivité, technicité... Ce joueur a toutes les qualités et il n'a pas son pareil pour resserrer les boulons dès que ces derniers tendent à peine à se relâcher. Impressionnant.

Il lui a fallu réaliser de sacrés progrès pour apparaître aussi serein et maître de lui pour supporter sans faillir la chaleur du Celtic Park et les assauts incessants de Chris Sutton et John Hartson. Ce défenseur, parfois fantasque, régulièrement pris à défaut dans sa concentration, semble avoir compris qu'il ne s'exprimerait qu'en restant dans son sujet de la 1re à la 90 minute de jeu. Et ça lui réussit plutôt bien.

On continue de se demander si Zambrotta n'est pas le meilleur joueur d'Europe à l'heure actuelle. Sans y apporter de réponse définitive Que ce soit dans son couloir ou au milieu de terrain, le Turinois est aussi explosif en défense qu'en attaque. Ses montées sont ravageuses et sa technique est aussi fine que ses charges sont puissantes. Encore un volume impressionnant face à l'Ajax.

Et si Clarence Seedorf concrétisait cette année tous les espoirs placés en lui depuis des années ? Cette semaine a été mémorable pour le Milanais, double buteur en Serie A, buteur à nouveau en Ligue des Champions mardi au coeur d'un match plein. Voilà dix ans qu'on attend la plénitude chez ce joueur pétri de talent. Est-ce pour maintenant ?

Encore un talent qui arrive à maturité. Ce joueur qui a fait les beaux jours de Cruzeiro était l'objectif prioritaire de Christoph Daum. Au regard de sa prestation faite de technicité et de vista, on comprend mieux pourquoi. L'International brésilien a lourdement pesé sur le jeu face au Sparta Prague.

Le Pana qui se savait devoir prendre trois points coûte que coûte face à Rosenborg, qui plus est à la maison, a bien failli se mettre en difficulté. S'il n'y avait eu l'Argentin et son impressionnant volume de jeu, les Grecs auraient pris un très mauvais départ dans cette Ligue des Champions. Le doublé de Gonzalez fut salvateur.

Le joueur espagnol de l'année passée n'a pas oublié qu'il lui fallait maintenant confirmer son nouveau standing. Le Valencian a déployé un volume de jeu phénoménal. Il était partout à la fois et c'est même lui qui a ouvert la marque face à Anderlecht a bout d'un quart d'heure de jeu. Le baron du milieu.

Petit avertissement aux supporters parisiens : soyez gentils la prochaine fois avec les anciens Marseillais... Chambré par le Parc, Drogba a répliqué de la meilleure des façons en claquant un superbe doublé qui a laissé Letizi pantois à deux reprises. On ne peut d'ailleurs que louer la vitesse à laquelle le joueur formé à Levallois-Perret, en région parisienne, a trouvé sa place dans l'effectif pléthorique de Jose Mourinho.

Un tueur. Personne ne frappe dans la balle comme Adriano. Personne ne trouve les mêmes lucarnes, les mêmes trajectoires que lui. Adriano, c'est de la ballistique, version visée laser. Sensationnel doublé face au Werder Brême, s'il-vous-plaît. Adriano, c'est la grande classe mondiale.