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"Eviter Barcelone"

Eurosport
ParEurosport

Publié 19/12/2008 à 05:40 GMT+1

Ce midi, Lyon connaîtra son adversaire en 8e de finale de la Ligue des Champions. Kim Källström souhaite avant tout éviter le Barça et Manchester United. Mais le Suédois est déjà tourné vers le championnat où l'OL joue gros samedi à Caen afin d'assurer so

KIM KÄLLSTRÖM, avant Caen, Lyon connaîtra ce vendredi son adversaire pour les 8es de finale de la Ligue des Champions. Quel serait, selon vous, un bon tirage ?
K.K. : De toute façon, ce sera difficile car il n'y a que des grosses équipes. Mais si on pouvait éviter Barcelone et Manchester, ce serait plutôt positif. Barcelone semble au-dessus du lot cette année et nous avons déjà affronté Manchester la saison dernière. On aimerait voir autre chose.
Le Panathinaïkos est, semble-t-il, l'adversaire le moins coriace...
K.K. : C'est vrai qu'on aurait une réelle possibilité de franchir les 8es face à eux. Cela dit, le Pana a terminé en tête de son groupe devant l'Inter Milan et a même battu les Italiens chez eux. De plus, jouer sa qualification en Grèce n'a rien d'évident.
Samedi, Lyon se déplace à Caen pour une rencontre cruciale. Comment abordez-vous ce dernier match de l'année ?
K.K. : Ce n'est pas la Ligue des Champions mais c'est une rencontre hyper importante. Nous connaissons actuellement une période délicate. On reste sur 4 matchs sans victoire, il faut très vite inverser la tendance. Il nous reste un dernier match pour terminer sur une bonne note. Avec une victoire à Caen, trois points d'avance à la trêve et une qualification pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions, le bilan de la première moitié de la saison serait positif. On joue donc beaucoup de choses sur cette rencontre. C'est important de rentrer chez soi avec le sourire.
Si les résultats sont plutôt bons, le jeu proposé par Lyon n'est pas toujours satisfaisant. Comment l'expliquez-vous ?
K.K. : Je suis d'accord, on ne développe pas du beau football surtout ces derniers temps car il ne faut pas oublier que l'on a très bien démarré la saison. Depuis quelques matchs, nous ne parvenons pas à exprimer notre jeu. On essaie de travailler à l'entraînement, ça va venir petit à petit. Nous avons fourni notre match référence à la Fiorentina. On a signé beaucoup de très bonnes deuxièmes périodes ce qui montre notre bon état d'esprit. Problème, nos entames de match sont souvent moins satisfaisantes. En 2009, il faudra vraiment éviter de partir avec un handicap notamment à domicile.
Est-ce que le turnover et les différents systèmes testés par Claude Puel vous perturbent ?
K.K. : Je ne sais pas. C'est vrai que ça change des années précédentes où Lyon évoluait en 4-3-3 ou en 4-5-1 assez stricte. Chacun a sa manière de gérer l'équipe et c'est aux joueurs de s'adapter sur le terrain.
Comment expliquez-vous les difficultés offensives actuelles de Lyon ?
K.K. : Benzema est un gros atout offensif, il apporte beaucoup devant. Quand il ne joue pas, c'est un peu plus difficile. On connait actuellement un passage difficile, on n'arrive pas à construire du jeu, on a pas mal de déchets techniques dans la construction. On a aussi joué pas mal de matchs à Gerland sur un terrain difficile. Mais il ne faut pas trop y réfléchir, on est toujours premiers au classement. Si on commence à se poser trop de questions, ça va devenir compliqué. Il faut être relâché dans la tête pour mieux s'exprimer sur le terrain.
A Caen, en raison de la suspension de Fabio Grosso, vous pourriez évoluer au poste de latéral gauche...
K.K. : Nous avons connu beaucoup de blessures durant cette première partie de saison surtout en défense. Pour le moment, nous manquons de défenseurs et chacun doit s'adapter. John Mensah a ainsi joué tout le début de saison sur un côté. Si je dois suppléer Fabio samedi, je ferais mon maximum.
Comment jugez-vous, à titre personnel, votre début de saison ?
K.K. : Bon. Durant la préparation estivale, tout le monde disait que je ne jouerais pas beaucoup, que je serais obligé de partir, mais j'ai finalement disputé pas mal de matches, dans une équipe qui joue le haut du tableau, qui évolue sur le devant de la scène européenne. Même dans les moments difficiles, j'ai continué de travailler. Ce que je pense n'est pas important, je réponds au souhait du coach. Je respecte ses choix. Mon intérêt personnel passe toujours derrière celui de l'équipe.
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