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Grasshopper-OL (0-1), l'antisèche : Grenier, héros du même film

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 07/08/2013 à 15:46 GMT+2

Grasshoppers-Lyon (0-1) : notre analyse, nos choix, notre mauvaise foi. A Zurich, on a vu la copie du match aller à Gerland. Et Grenier a encore sauvé l'OL.

FOOTBALL 2013 Grasshoppers - Grenier

Crédit: AFP

LE JEU : Un air de déjà-vu
Au Letzigrund, le scénario n'a pas été très différent de celui du match de Gerland. Grasshopper a pris le dessus en première période grâce à un pressing haut et une grosse activité des milieux dans l'entrejeu. Une domination également permise par une agressivité de tous les instants des hommes de Michael Skibbe, parfois à la limite de la régularité. Incapable de se relancer correctement dans les 45 premières minutes, Lyon a pris le contrôle du match après la reprise, comme la semaine passée. Les Rhodaniens ont pu faire circuler le ballon à leur guise devant un bloc suisse positionné beaucoup plus bas. A la différence du match aller, où les Lyonnais avaient marqué le seul but du match sur coup de pied arrêté, c'est sur une contre-attaque parfaitement lancée par Umtiti, relayée par Fofana puis Lisandro et conclue par Grenier que l'OL a fait la différence à Zurich.
LES JOUEURS : Anthony Lopes a réussi son baptême
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Olympique Lyon

Crédit: Eurosport

Anthony Lopes n'avait jamais joué un match européen avec un tel enjeu à l'extérieur. Le Portugais a parfaitement tenu le choc, réussissant notamment deux parades décisives en fin de première période (38e, 43e). L'animation offensive lyonnaise a longtemps reposé sur le pouvoir d'accélération et de percussion d'Alexandre Lacazette. Peu servi malgré de nombreux appels, Lisandro a été récompensé de ses efforts par une passe décisive pour Clément Grenier, peu ménagé par les Suisses, qui avait passé une soirée assez délicate jusque-là. Du côté des Grasshoppers, le latéral Michael Lang et le milieu Veroljub Salatic ont confirmé leur bonne prestation de la semaine passée. Frank Feltscher a posé des problèmes à la défense lyonnaise par sa mobilité tandis qu'Izet Hajrovic, trop nerveux, n'a pas fait les différences attendues.  
LA STAT : 2/15
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FOOTBALL 2013 Grasshoppers-Lyon (Lacazette)

Crédit: Panoramic

La ressemblance avec le match à Gerland se lit aussi au niveau statistique, et traduit une nouvelle fois la maladresse suisse et le réalisme lyonnais. Grasshopper a tiré huit fois au but mais n'a cadré qu'à deux reprises. Comme l'OL, qui n'a effectué que cinq tentatives. Sur l'ensemble des deux rencontres, c'est la formation de Michael Skibbe qui a le plus tiré avec 15 frappes au but, mais seulement deux cadrées. Lyon affiche un bien meilleur ratio avec 7 tirs cadrés sur 14 tentatives.
LE TOURNANT QUI N'A PAS EU LIEU : Lang, sans plus de réussite
Michael Lang avait déjà eu l'occasion de donner au match une autre tournure à Gerland en trouvant le poteau sur la première grosse opportunité des Suisses. Le latéral des Grasshoppers a encore eu l'ouverture du score au bout du pied sur la pelouse de Letzigrund. A la 38e minute, il s'est retrouvé en duel avec Anthony Lopes. En bout de course, Lang a vu sa tentative repoussée puis captée par le portier lyonnais sur ce qui restera la meilleure occasion zurichoise de ce match.
LE TWEET INFORMATIF : Ce n'est pas encore "la vraie" Ligue des champions
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FOOTBALL - 2013/2014 - Grasshopper-Lyon - Lang

Crédit: Panoramic

Malgré l'enjeu pour l'OL, ce 3e tour de qualification retour pour la Ligue des champions n'a pas donné l'impression d'être un match de C1. Et n'a pas transcendé grand monde.
LA QUESTION : Lyon dépend-il déjà trop de Grenier ?
Clément Grenier avait déjà joué un rôle majeur dans le sprint final de la saison passée, contribuant à la qualification de Lyon pour le tour de qualification de la Ligue des champions. Il a encore été la clé de l'accession aux barrages. Après avoir donné une passe décisive à Milan Bisevac au match aller à Gerland, l'international français a inscrit le but de la victoire lyonnaise au Letzigrund. A l'heure actuelle, il est difficile de dire que les Gones ne dépendent pas de lui. Peut-être trop. Car il masquerait presque les deux prestations assez moyennes de l'OL sur le plan collectif, et les difficultés parfois affichées en défense et notamment sur les coups de pied arrêtés adverses.
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