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OL-Grasshopper (1-0), 3e tour de qualification aller de la Ligue des champions : l'antisèche

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 31/07/2013 à 02:10 GMT+2

Lyon-Grasshopper (1-0) : notre analyse, nos choix, notre mauvaise foi. Malmené dans le jeu, Lyon a eu de la réussite pour s'imposer face aux Suisses.

FOOTBALL - 2013/2013 - Lyon-Grasshopper - Bisevac

Crédit: Panoramic

LE JEU : Grasshopper n'a pas tenu la distance
Sans complexe, les Grasshoppers ont pris l'OL à la gorge dès le coup d'envoi de la rencontre. La formation suisse, remarquablement organisée dans un premier temps en laissant très peu d'espaces entre les lignes, a imposé un pressing très haut dont les Gones ne sont pas parvenus à se défaire. En récupérant le ballon dans le camp lyonnais, elle a pu porter le danger assez facilement sur le but lyonnais et se procurer de nombreux coups de pieds arrêtés qui ont mis en lumière la fébrilité des hommes de Rémi Garde dans ce domaine, à l'image des deux montants trouvés par les hommes de Michael Skibbe.
Mais Grasshopper n'a pas tenu ce rythme au-delà de la demi-heure de jeu. Passé ce cap, l'organisation suisse s'est un peu délitée, les espaces entre les lignes sont devenus plus importants et Lyon a pu enfin mettre en place son jeu collectif et prendre le contrôle de la rencontre. La tendance s'est confirmée à la reprise. L'OL a intensifié sa domination, évoluant la plupart du temps dans le camp adverse et a su pousser les Sauterelles à commettre des fautes. L'une d'entre elles a abouti au seul but de la rencontre, une tête de Milan Bisevac sur un coup franc parfaitement tiré par l'artilleur en chef de l'OL, Clément Grenier.
LES JOUEURS : Grenier est déjà le patron
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FOOTBALL 2013 Lyon-Grasshopper (Bisevac)

Crédit: Panoramic

Ce premier match officiel de l'OL a permis d'avoir un aperçu de l'impact qu'aura Clément Grenier sur le jeu lyonnais cette saison. Au plus fort de la domination suisse, Grenier a été l'un des rares à se démener pour proposer des solutions et tenter de sortir des ballons propres vers l'attaque. Comme souvent, il a fait la différence sur un coup de pied arrêté. Ses coéquipiers se sont montrés plus fébriles, à l'image d'un Anthony Lopes hésitant sur ses sorties, ou d'un Lisandro franchement discret en pointe. Le duo Maxime Gonalons-Steed Malbranque a peiné à la récupération malgré un léger mieux en seconde période. Milan Bisevac s'est rattrapé d'un match assez nerveux en inscrivant un but capital. Moins expérimenté que le Serbe, Samuel Umtiti a affiché plus de sérénité.
Chez les Grasshoppers, c'est surtout le milieu qui a fait forte impression. Devant sa défense, le capitaine Veroljub Salatic a fait parler sa lecture du jeu, et aurait même pu s'offrir un but génial sur un lob de 40 mètres (72e). A ses côtés, Amir Abrashi et Nzuzi Toko ont affiché un gros volume de jeu, avec un travail important dans le pressing. Très motivé par son retour dans l'Hexagone, l'attaquant français Anat Ngamukol a exprimé toutes ses qualités de vitesse, même s'il a parfois eu tendance à se précipiter dans le dernier geste. Au sein de la formation de Michael Skibbe, c'est finalement Stéphane Grichting, souvent pris de vitesse et devancé par Bisevac sur le but lyonnais, qui a semblé un cran en-dessous.
LA STAT : 0/7
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FOOTBALL - 2013/2014 - Lyon-Grasshopper - Grenier

Crédit: Panoramic

Le réalisme est parfois une question d'expérience. Dans le cas de la jeune équipe des Grasshoppers, ce n'est pas la seule explication à l'absence de tirs cadrés suisses à Gerland malgré sept tentatives. Le manque de réussite des hommes de Michael Skibbe, qui ont trouvé les montants à deux reprises, est l'autre cause majeure de ce phénomène. A l'inverse, l'OL, plus expérimenté sur la scène européenne, a cadré plus de la moitié de ses tentatives (5/9).
LE TOURNANT QUI N'A PAS EU LIEU : Lang touche du bois
A la 16e minute, après plusieurs alertes sur le but lyonnais, Michael Lang récupère un ballon à l'entrée de la surface sur un corner dégagé timidement par la défense de l'OL. Le défenseur des Grasshoppers signe une très belle demi-volée en pivot sur laquelle Anthony Lopes ne peut que s'incliner, mais le cuir s'écrase sur le poteau. En ouvrant le score sur cette occasion, le club suisse aurait davantage fait douter l'OL et serait probablement reparti de Gerland avec un résultat plus favorable.
LE TWEET INFORMATIF
Lyon a souvent semblé manquer de poids en attaque. Cela n'a pas échappé à Raymond Domenech.
LA QUESTION : Lyon peut-il vraiment se passer de Gomis ?
Lisandro sortira certainement de meilleurs matches que sa prestation assez quelconque face aux Grasshoppers. Mais c'est surtout la présence physique de Bafétimbi Gomis qui a semblé faire défaut au jeu lyonnais, notamment quand l'OL était incapable de ressortir le ballon durant le premier tiers du match. Au-delà de ses qualités de finisseur, l'ancien Stéphanois constitue aussi un point de fixation salvateur quand les Gones ont du mal à se défaire du pressing adverse. Son départ est surtout souhaité pour des raisons économiques, mais il risque de poser quelques problèmes sur le plan sportif si Lyon se retrouve sans aucun joueur de ce profil cette saison.
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FOOTBALL - 2013/2014 - Lyon-Grasshopper - Lisandro

Crédit: Panoramic

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