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Ligue des champions : Le Bayern bat City (1-0) à la dernière minute

Martin Mosnier

Mis à jour 17/09/2014 à 23:22 GMT+2

Un but de Boateng à la 90e minute a permis au Bayern Munich de s'imposer à l'Allianz-Arena face à Manchester City (1-0), mercredi soir. Un succès tardif mais mérité pour les Bavarois.

Bayern Munich's Robert Lewandowski attempts to score past Manchester City's goalkeeper Joe Hart (C) during their Champions League group E soccer match in Munich September 17, 2014. REUTERS/Michael Dalder (GERMANY - Tags: SPORT SOCCER)

Crédit: Eurosport

Longtemps le Bayern a ronronné, a tourné en rond, s'est cassé les dents sur Joe Hart. Il a fallu attendre la 90e minute et un missile de Boateng pour concrétiser une domination jusqu'alors stérile des Allemands. Les champions d'Angleterre paient leur manque d'audace. A force de faire le dos rond en seconde période, ils ont fini par craquer. C'est l'AS Rome qui prend les commandes du groupe grâce à la leçon infligée au CSKA Moscou (5-1). 
Face à l'accumulation des blessures, Pep Guardiola a surpris en titularisant Benatia dans une défense à trois initiée lors de la finale de la Coupe d'Allemagne contre Dortmund. L'ancien Romain a réussi ses débuts avec maîtrise et sérénité. Si le choc de cette première journée de Ligue des champions a mis un temps fou à choisir son camp, c'est avant tout parce que Joe Hart a multiplié les parades. Sur une tête à bout portant de Müller (19e), sur une reprise puissante d'Alaba (32e) ou sur une frappe tendue aux 30 mètres de Boateng (88e). Deux minutes plus tard, le défenseur central, abonné aux avant-postes en fin de match, a placé une reprise cette fois imparable de l'entrée de la surface.

Robben secoue le cocotier

Et pourtant, le Bayern aurait pu plier l'affaire dès le coup d'envoi, après 40 secondes exactement, si Thomas Müller, après avoir éliminé Joe Hart, avait réussi à redresser la course de son ballon. City n'a tenté sa chance que 45 minutes, le temps d'une première mi-temps plutôt équilibrée. Notamment grâce à un Yaya Touré qui a dominé le milieu allemand avant de peiner physiquement. Les Citizens ont laissé passer leur chance sur une frappe enroulée de Dzeko (22e) et surtout sur une tête d'un David Silva absolument seul aux six mètres (62e).
Déstabilisé et impuissant face à la pression allemande en fin de match et face à la rentrée remuante de Robben (76e), auteur d'une simulation grotesque en fin de match, City a tendu la joue. Le Bayern lui a infligé une cinglante soufflante. Bien sûr, si Kun Agüero avait cadré son face-à-face avec Neuer dans les ultimes instants de la partie, le champion d'Angleterre aurait pu repartir avec un point. Mais le miracle n'a pas eu lieu et les quelques centimètres qui ont séparé le tir d'Agüero du but de Neuer ont rendu justice à un Bayern plus séduisant et beaucoup plus entreprenant.
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