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Ligue des champions : Neuf mois plus tard, le PSG ne se réjouit plus de tomber sur Chelsea

Vincent Bregevin

Mis à jour 15/12/2014 à 16:51 GMT+1

La saison passée, le PSG pouvait se satisfaire du tirage au sort quand il avait hérité de Chelsea en quart de finale de la Ligue des champions. Il a beaucoup moins de raisons de se réjouir de retrouver les Blues en huitièmes de finale de l'épreuve cette saison.

José Mourinho et Laurent Blanc, lors du quart de finale de Ligue des champions entre Chelsea et le PSG, en avril 2014.

Crédit: Panoramic

C'est le même adversaire, mais pas le même sentiment. Quand il avait tiré Chelsea comme adversaire en quart de finale de la Ligue des champions la saison passée, le PSG y voyait une formidable opportunité de grandir au niveau européen. Ses ambitions nées de la performance face au FC Barcelone (2-2, 1-1) au même stade de l'épreuve un an plus tôt appelaient une confirmation. Les Blues ressemblaient à l'adversaire idéal pour cela. Neuf mois plus tard, le sort a réservé le même opposant aux hommes de Laurent Blanc. Mais Chelsea a cette fois-ci tout du mauvais tirage pour les Parisiens.

Du rêve d'accéder au dernier carré à la crainte de tomber dès les huitièmes

Paris avait été plutôt épargné par le tirage au sort des huitièmes de finale ces deux dernières saisons. Principalement parce qu'il avait bien négocié la phase de poules en terminant à chaque fois à la première place de son groupe. Valence et le Bayer Leverkusen étaient deux adversaires à ne pas négliger, mais ils n'étaient pas du calibre de Chelsea. Pour ne pas avoir résisté au Barça la semaine dernière (3-1), le PSG a dû se contenter de la deuxième place de son groupe cette saison, et la sanction est tombée au tirage. Elle pourrait se traduire par une élimination dès les huitièmes de finale pour le club de la capitale, quart de finaliste en 2013 et 2014, et désireux d'accéder enfin au dernier carré cette saison. Cette perspective a pris du plomb dans l'aile à Nyon.

Du désir d'accrocher un cador à son palmarès à la fatalité de tomber devant un prétendant

Avant le quart de finale de la saison passée face à Chelsea, Paris ne s'était frotté qu'à un seul véritable prétendant à la Ligue des champions : le FC Barcelone, qui l'avait difficilement sorti au même stade de l'épreuve la saison précédente. Le PSG rêvait d'avoir tiré les enseignements de cette élimination en faisant tomber le club londonien pour signer son premier coup d'éclat en Ligue des champions. Les Blues avaient renvoyé l'équipe de Laurent Blanc à ses études (3-1, 2-0). Même si la nette domination des hommes de José Mourinho à Stamford Bridge ne s'était traduite par une qualification qu'en fin de match, grâce à un but assez heureux de Demba Ba (87e).
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Demba Ba s'envole, Maxwell et le PSG à terre

Crédit: Panoramic

La victoire en phase de poules cette saison face à Barcelone (3-2) pouvait laisser croire en une progression des Parisiens dans leur approche des matches face à des poids lourds du Vieux Continent. Elle était nécessaire compte tenu des ambitions affichées du PSG en Ligue des champions. Avec sa défaite au Camp Nou (3-1), Paris a laissé l'impression d'être encore un cran en-dessous des prétendants à la C1, surtout à l'extérieur. La probabilité d'une qualification face à l'un d'entre eux, Chelsea, avec un match retour à Londres, parait d'autant plus mince compte tenu des limites affichées par Paris face à ce type d'adversaire.

Le PSG paraît moins fort que la saison passée… et Chelsea nettement supérieur

Si le PSG avait abordé son quart de finale face à Chelsea avec beaucoup d'ambitions la saison passée, c'était aussi parce que l'écart entre les deux équipes ne paraissait pas très important. Paris impressionnait encore sur sa qualité de jeu à l'époque, y compris en C1 avec son brillant succès à Leverkusen (0-4). Et Chelsea, malgré une solidité défensive évidente, paraissait limité par son manque de potentiel offensif. L'impression est nettement différente aujourd'hui. Longtemps masquées par la série d'invincibilité des hommes de Laurent Blanc, les lacunes du PSG dans le jeu cette saison ont éclaté au grand jour lors des deux défaites consécutives concédées à Barcelone (3-1) et à Guingamp (1-0) la semaine passée.
C'est un constat inverse qui s'impose concernant Chelsea. Pendant que le PSG a suscité plus de moqueries que d'admiration en faisant de David Luiz sa recrue phare du marché estival, les Blues ont signé plusieurs jolis coups avec les signatures de Diego Costa et Cesc Fabregas, et les retours de Thibaut Courtois et Didier Drogba. Et ce ne sont pas les seuls renforts dans l'effectif de José Mourinho par rapport au quart de finale la saison passée. Nemanja Matic, élément essentiel de l'entrejeu des Blues, n'était pas qualifié pour disputer la C1 au printemps dernier et sera disponible cette fois-ci. Avec ces renforts, Chelsea a considérablement haussé son niveau de jeu cette saison, notamment dans l'animation offensive. Et trône logiquement sur la Premier League. Le PSG, lui, a régressé dans ce domaine, au point où il n'est même plus en tête de la L1.
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Cesc Fabregas et Diego Costa sous le maillot de Chelsea

Crédit: AFP

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