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Aulas : "Je veux bien que le Zenit ait des penalties ou domine, mais pourvu que nous gagnions"

ParAFP

Publié 19/10/2015 à 22:12 GMT+2

LIGUE DES CHAMPIONS - Avec un seul point pris en deux macthes, l'OL a plutôt intérêt à "faire un résultat" mardi face au Zenit Saint-Pétersbourg, pour espérer entrevoir les 8e de finale, a prévenu le président Jean-Michel Aulas. Et ce peu importe la manière.

Jean-Michel Aulas (Lyon)

Crédit: Panoramic

Jean-Michel Aulas, ce match contre le Zenit est-il un quitte ou double en vue de la qualification pour les 8es de finale ?
Jean-Michel AULAS : Cela dépend des autres mais il vaudrait mieux faire un résultat ne serait-ce que psychologiquement et afin de rester en course pour la qualification. Donc ce n'est peut-être pas quitte ou double, mais c'est un match plus important que les précédents. Nous aurions dû gagner le premier match à Gand. Nous avons manqué un penalty au mauvais moment alors que ce match était gagné sur le terrain. Sur la deuxième rencontre face à Valence, nous avions gagné aux points. Je veux bien que le Zenit ait des penalties ou domine, mais pourvu que nous gagnions.
Est-ce qu'il y a plus de fébrilité du fait de jouer à l'extérieur et contre le Zenit alors que l'OL est déjà sous pression ?
J.-M.A.: On est toujours sous pression quand on est président ou entraîneur. Pour les joueurs, c'est merveilleux d'affronter le Zenit avec des joueurs de haut niveau, dont quatre très au-dessus de tout ce que l'on peut imaginer avoir à l'OL à court terme. On ne peut qu'obtenir un bon résultat. Donné ultra-favori par les médias, c'est le Zenit qui a la pression. Pour Lyon, il n'y a pas de pression particulière, si ce n'est d'avoir un peu de chance car lorsque l'on regarde les statistiques, il nous manque un peu de précision sur le nombre de tirs. Nous avons toujours la possession et souvent le plus grand nombre d'occasions.
L'équipe va démontrer que lorsqu'on n'a pas confiance en elle, cela la motive
Vendredi, Alexandre Lacazette s'est plaint du manque d'investissement supposé de ses partenaires et dimanche matin, une altercation a opposé Corentin Tolisso à Lindsay Rose (absent du groupe). Qu'en pensez-vous ?
J.-M.A.: C'est bon signe. Quand tout le monde est béni oui-oui et que les choses semblent baigner dans une béate situation, c'est là que rien ne se passe. Là, il y a de la réaction. Alexandre a vu un certain nombre de gens qui en faisaient moins que lui. Il a dû aller l'expliquer. L'altercation ? Si vous aviez vu le nombre d'altercations que j'ai vues depuis que je suis président, vous n'auriez pas fait attention. Cela n'a pas provoqué de discussion dimanche soir lors du dîner. Rien de grave. Que l'on ne soit pas satisfait, moi le premier, d'être 6e du championnat, ce n'est pas un drame, mais on va s'employer à remonter. Avoir seulement un point en Ligue des Champions, c'est plus embêtant car il ne reste que quatre matches et il faudra neuf points sur les quatre dernières journées.
En cas de défaite mardi, considérez-vous que ce sera terminé pour la qualification ?
J.-M.A. : Ce sera très difficile si nous perdons. Au minimum, un nul nous permet de continuer à espérer. Il y a plein d'équipes qui ne parviennent pas à se qualifier. Ce serait une grosse déception compte tenu du nombre des absents dans notre équipe, mais ce ne serait pas une justification. Je ne suis pas parti pour perdre, ni les joueurs. Tout le monde va livrer son match contre une très grosse équipe. Et parfois il vaut mieux jouer à l'extérieur contre un tel adversaire pour ne pas recevoir de critiques. L'équipe a le moral et va démontrer que lorsqu'on n'a pas confiance en elle, cela la motive.
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