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Ligue Europa : A Gerland, l'OL a peut-être perdu plus qu'un barrage aller

Julien Huet

Mis à jour 22/08/2014 à 00:17 GMT+2

Entre sa défaite à domicile contre le FC Astra (1-2) et la rechute de Clément Grenier, Lyon a vécu une soirée cauchemardesque, jeudi.

Clément Grenier, le meneur de jeu de l'Olympique Lyonnais, grimace après la défaite de l'OL en barrage aller de la Ligue Europa.

Crédit: AFP

Depuis jeudi soir, l'Olympique Lyonnais est au bord d'un précipice. Et il le doit à sa défaite à Gerland, face à Astra (1-2), en barrage aller de Ligue Europa. Un résultat qui menace l’avenir continental du club rhodanien, qui pourrait vivre sa première saison sans matches en milieu de semaine depuis dix-huit ans. "Je ne l'imagine pas une minute, semble implorer le capitaine Maxime Gonalons. On sait que disputer la Coupe d'Europe est très important pour le club comme pour les joueurs." "On a envie de se qualifier, de jouer cette Ligue Europa, renchérit Lindsay Rose. On a perdu la première période, à nous d'aller chercher la victoire là-bas."
Vu les lacunes affichées en seconde mi-temps jeudi, ce sera difficile : techniquement, et physiquement, l'équipe de seconde zone européenne n'était hier pas celle que les supporters de Gerland imaginaient. "Ce n'est pas un exploit, souligne d'ailleurs le défenseur tunisien du FC Astra, Syam Ben Youssef. Les Français considèrent le championnat comme un mauvais championnat mais on y croyait." Tellement que le vice-champion de Roumanie a logiquement renversé le match au cours d'une seconde période que l'OL a disputée complètement à l'envers.

Pour Grenier, "ça a dû bien péter"

Cette impression, Hubert Fournier l'a confirmée. Après la rencontre, l'entraîneur lyonnais était très remonté contre ses joueurs : "Je suis surtout déçu de notre deuxième mi-temps. C'est malheureusement un constat récurrent car nous avions déjà raté quarante-cinq minutes à Toulouse. Ce n'est pas acceptable de montrer deux visages aussi différents, on a été punis et on ne peut s'en prendre qu'à nous-mêmes." Une dernière formule également employée par le capitaine Maxime Gonalons, passablement abattu une heure après le coup de sifflet final : "Il y a de la déception, de la frustration, de l'énervement... On n'a pas été à la hauteur de ce rendez-vous car un match de Coupe d'Europe doit se jouer avec une autre intensité."
Comme si cela ne suffisait pas, pour noircir un peu plus le tableau, l'OL a (encore) perdu Clément Grenier. Revenu à la compétition plus tôt que prévu, notamment pour compenser le nouveau forfait de Yoann Gourcuff, le milieu offensif, entré en jeu à la 76e minute, a quitté Gerland en arrivant à peine à marcher, terrassé par une énième douleur à ses adducteurs après avoir frappé un coup-franc : "Ça a dû bien péter, glisse son pote Maxime Gonalons. On est tous déçus car cela fait six mois que ça dure." Au point qu'Hubert Fournier est monté au créneau : "On peut toujours se demander s'il n'est pas revenu trop tôt, mais on est déjà fin août et il fallait bien savoir s'il pouvait aller plus loin. Quelque part, cela montre qu'il va falloir passer par l'étape chirurgicale car cela n'est plus vivable ni pour le joueur, ni pour le club."
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