Premier League - Arsenal : Avec Özil, Arsenal espérait un crack, c'est pour l'instant un sacré flop

Il était celui qui devait ramener Arsenal vers les sommets de Premier League, la tête d’affiche des ambitions retrouvées des Gunners. Débarqué du Real Madrid à l’été 2013 pour près de 50 millions d’euros, Mesut Özil avait suscité beaucoup d’espoirs chez les fans d’Arsenal à l’annonce de son transfert. Mais force est de constater qu’un an après son arrivée, le joueur le plus cher de l’histoire du club londonien, peine à confirmer les attentes placées en lui. Pire, très peu en vue depuis plusieurs mois, il devient de plus en plus un poids pour son équipe.

Face au Borussia Dortmund mardi, le numéro 11 des Gunners est une nouvelle fois passé au travers. Mauvais choix, passes ratées, perte de balles… Sa plus belle réussite de la rencontre ? Avoir donné ses protège-tibias à Lukas Podolski, qui avait égaré les siens, est sans doute sa seule action positive du match. L’ancien Madrilène a connu une soirée noire sur la pelouse du Signal Iduna Park avant de logiquement sortir à l’heure de jeu.

Après des débuts tonitruants sous le maillot des Gunners et trois passes décisives face à Sunderland, Mesut Özil est petit à petit rentré dans le rang. Depuis plusieurs mois déjà, l’Allemand essuie de nombreuses critiques, plus ou moins justifiées, sur son rendement. Avec un total de sept buts et douze passes décisives, il a connu un premier exercice poussif pour un joueur qui s’était montré si influent avec le Real Madrid (47 passes décisives en 105 matches de Liga).

Auteur d’aucune passe décisive ou de but depuis le début de saison, le milieu de terrain n’est certes pas avantagé par son positionnement. Exilé sur le côté droit, l’Allemand a moins l’opportunité de dicter le jeu de son équipe. Son faible bagage physique le dessert également sur les phases défensives, mais comme le souligne son compatriote Michael Ballack, ce qui interpelle, c’est le manque de réactivité du joueur. "Il n'est pas à son meilleur niveau, il doit y avoir quelque chose en coulisses parce qu'il est toujours tête baissée, son langage corporel ne s'est pas amélioré malgré la médaille de champion du monde dans la poche, un joueur peut avoir des hauts et des bas mais je ne vois aucune réaction", a-t-il expliqué au micro de Sky Sports.

Dans l’œil du cyclone, l’Allemand peut compter sur le soutien de son coach. "Pourquoi Ozil devrait être le bouc émissaire ? Nous n'avons perdu qu'un match depuis le 1er avril, a expliqué Arsène Wenger en conférence de presse à la veille d’affronter Aston Villa. Les critiques à son égard sont injustes. Ce qui est difficile à gérer aujourd'hui, c'est que tout le monde sait tout sur le football, et tout le monde juge les joueurs sur un match. Les fans doivent se montrer patients." Un an après son arrivée, c’est dur à entendre…

S’il conserve pour l’instant la confiance de son coach, l’Allemand prend le risque de voir sa place de titulaire mise en danger. L’arrivée d’Alexis Sanchez cette saison ôte de la pression à celui qui se décrivait comme l’un "des meilleurs milieux de terrain du monde", il y a quelques jours dans les colonnes du Telegraph. Reste désormais à le prouver.