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Slovaquie - Espagne (1-2) : La Roja a vite rechuté

Loïc Tanzi

Mis à jour 10/10/2014 à 10:36 GMT+2

Giflée cet été au Brésil, l'Espagne a subi un sévère revers en Slovaquie (2-1) pour son deuxième match de qualifications à l'Euro 2016. Les problèmes de Vicente Del Bosque ne sont pas réglés, ni devant, ni derrière, avec une nouvelle erreur d'Iker Casillas.

Juraj Kucka aux anges après son but contre l'Espagne

Crédit: AFP

L'Espagne replonge au fond du sac. À Zilina face à une équipe slovaque très regroupée, les hommes de Vicente Del Bosque sont retombés dans les travers (1-2) qui leur avaient valu une cruelle désillusion au Mondial brésilien. Juraj Kucka a ouvert le score suite à une énorme bourde d’Iker Casillas (17e) avant que Paco Alcacer n’égalise à dix minutes du terme.  Alors que les Espagnols poussaient pour l’emporter, Miroslav Stoch a puni les coéquipiers de Cesc Fabregas en contre (87e). Vainqueurs de la Macédoine en septembre mais défaits par la France en amical, les Espagnols essuient leur première défaite dans ces éliminatoires. Cela faisait même huit ans que la Roja n’avait pas perdu une rencontre de phase qualificative (pour l'Euro comme pour le Mondial).
Un manque cruel de créativité, un gardien capable du meilleur comme du pire et un attaquant toujours aussi inoffensif : la Roja sans ressorts de la Coupe du monde était de sortie ce jeudi.  Les Slovaques, qui ont tout compris, ont attendu leurs adversaires pour tenter de placer des contres. Avec succès. Ils occupent désormais la tête de ce groupe C avec deux victoires. Mak seul dans la surface de réparation a d’abord mis Casillas à contribution (12e) avant que ce dernier ne se loupe complétement six minutes plus tard sur un coup franc de Kucka (1-0, 18e). Il aura fallu attendre la 45e minute pour voir la première grosse occasion espagnole. Sur un corner, Fabregas a placé une tête que Kozacik est allé chercher dans sa lucarne.
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Iker Casillas (Espagne) lors des éliminatoires de l'Euro 2016

Crédit: AFP

Les Ibériques ont fini par se réveiller en seconde période. Mais même avec le temps contre eux et une équipe Slovaque qui se fatiguait à force de défendre, la Roja n’a jamais paru capable d’accélérer pour faire la différence. Diego Costa a encore une fois été le symbole de cette équipe. Pourtant remuant l’attaquant de Chelsea n’a pas eu une seule occasion franche. La faute à ses coéquipiers ou à lui-même ? Probablement un peu des deux. Paco Alcacer, rentré pour les 20 dernières minutes s'est rapidement distingué. Sur son premier ballon exploitable, servi par Jordi Alba, l’attaquant de Valence a délivré les Espagnols d’une frappe croisée du gauche (1-1, 82e). En confiance, la Roja s’est alors jetée à l’abordage pour tenter de l’emporter. Elle en a oublié de défendre. Une absence dont a profité Miroslav Stoch, seul au six mètres pour battre Casillas de la tête (2-1, 87e).
Après la rencontre, Vicente Del Bosque avait le regard vide au moment de répondre aux questions de la télévision espagnole.
Nous étions beaucoup trop désorganisés. Mais après notre égalisation nous espérions marquer un deuxième but, mais jamais nous n'aurions imaginé perdre cette rencontre.
Concernant Diego Costa et Iker Casillas, très loin de leur meilleur niveau, le sélectionneur ne se fait pas de soucis.
Diego Costa est très enthousiaste, il fait beaucoup d'efforts. Je suis très heureux de son engagement. Iker Casillas avait réussi un bel arrêt quelques minutes plus tôt. Je ne vois pas très bien, mais la balle a une trajectoire étrange, ce qui trompe Iker, cela arrive.
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