Espagne-Finlande (1-1): la Roja trébuche encore à domicile

Bonne nouvelle pour les Bleus. L'Espagne a de nouveau lâché des points à domicile. Après le nul à Madrid face aux Bleus (1-1) en octobre, c'est face à la Finlande que les champions d'Europe et du monde se sont montrés incapables de gagner sur leur terrain, à Gijon (1-1). Sergio Ramos avait pourtant ouvert le score juste après la pause (49e) mais Teemu Pukki a égalisé à moins d'un quart d'heure du terme (79e). Résultat, la Roja se rendra au Stade de France mardi avec deux points de retard sur la France. Elle devra donc gagner à Saint-Denis pour reprendre la première place et ne pas passer par l'exercice périlleux des barrages à l'automne prochain, en cas de sans-faute des Français jusqu'à la fin des qualifications.

Sergio Ramos : "Nous pouvons gagner mardi face à la France"

Disposée dans son habituel 4-3-3, sans Xavi et Xabi Alonso laissé au repos, mais avec Iniesta, la Roja a vécu une soirée bien frustrante. Ce n'est pas faute d'avoir essayé car il n'y a pas eu photo entre les deux nations sur la pelouse du Molinon (l'Espagne a flirté tout le match avec les 80% en termes de possession de balle). Mais le bloc-équipe finlandais, qui a évolué avec dix joueurs dans ses propres 20 mètres tout au long de la rencontre, a extrêmement bien fonctionné face au jeu stéréotypé des hommes de Vicente del Bosque qui se sont montrés bien maladroits dans l'exercice de la dernière passe. Quand le jeu et les transmissions se sont révélés être plus fluides, c'est Niki Mäenpää qui s'est montré intraitable dans ses buts. L'ancien portier du RC Lens s'est déployé à quatre reprises pour venir mettre à mal les tentatives des champions d'Europe en titre. Au niveau comptable, une si mauvaise gestion des évènements coûte cher : la Roja a laissé filer quatre points à domicile après avoir mené au score. C'est trop. Beaucoup trop.

"Je suis triste de ce match nul, a expliqué Sergio Ramos à la presse espagnole après la rencontre. Un match que nous contrôlions et qui nous a échappé dans les dernières minutes. Nous ne sommes pas contents parce que nous pensions compliqué qu'ils nous marquent un but avec leur dispositif très regroupé. Nous sommes restés calmes durant presque toute la partie mais il nous a manqué un peu de précision pour tuer le match. Nous ne pensions pas à la France parce que le plus important était aujourd'hui. Maintenant, oui, nous sommes obligés d'y penser. Nous aurons une grande équipe en face mais nous pouvons gagner et il faut y aller avec cette mentalité", a ajouté le défenseur central du Real Madrid qui a fêté une bien triste centième sélection vendredi soir.