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La maîtrise de Button

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ParEurosport

Mis à jour 18/03/2012 à 13:30 GMT+1

Jenson Button (McLaren) a remporté la 1re manche du Mondial dimanche à Melbourne en surprenant son coéquipier Lewis Hamilton au départ. Ce dernier a aussi cédé la 2e place lors d'une neutralisation au profit de Sebastian Vettel (Red Bull). Romain Grosjean (Lotus), qualifié 3e, s'est fait percuter.

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Crédit: Eurosport

"La voiture est jolie et elle est rapide !", lance Jenson Button à la radio, dans son tour de décélération. A Melbourne, le Britannique vient de débuter en beauté le 63e championnat du monde de l'histoire. Sa McLaren a emprunté un chemin de design différent des autres monoplaces - qui ont cédé à la vilaine mode des nez cassés - et est la nouvelle référence de la Formule 1 après deux années de domination de Red Bull.
Victorieux pour la 13e fois en carrière, la 3e fois eu Australie après 2009 et 2010, le champion du monde du 2009 a bondi de sa 2e place au départ devant son coéquipier Lewis Hamilton, qui avait obtenu la veille sa 20e pole position. Dès lors, il s'est échappé à raison d'une demi-seconde par tour. Il n'a connu qu'un moment d'incertitude, lorsqu'il la safety car a été déployé suite à l'abandon de Vitaly Petrov (Caterham) au 37e des 58 tours. Mais il a parfaitement géré sa remise en action, devant Sebastian Vettel (Red Bull), qui venait quelques secondes plus tôt de profiter de son arrêt au stand pour déborder Lewis Hamilton (McLaren). Ce dernier s'est montré très déçu à l'arrivée : il a donné une petite accolade amicale à Button sans commentaire à la descente de voiture et n'a pas esquissé un sourire sur le podium. "Jenson était trop rapide, et je suis très content de repartir avec les points de la 2e place. Je pense que j'aurais pu aller chercher Lewis même sans la Safety car. Quand il est rentré au stand pour changer de pneus, je suis resté sur la piste, mais ça aurait été serré de toute façon", a dit le double champion du monde en titre.
Vergne victime de Webber et 11e
Mark Webber (Red Bull) a enfin amélioré son score à domicile en finissant 4e, soit un rang de mieux qu'à ses débuts avec Minardi en 2002, et avec l'écurie autrichienne l'an passé. Douzième sur la grille, huitième à l'issue du 1er tour, Fernando Alonso a permis à Ferrari de ramener un résultat décent après des essais ayant dénoncé les vastes insuffisances de la F2012. L'autre dossier chaud chez les Rouges est le différentiel de compétitivité entre le double champion du monde espagnol et le Brésilien Felipe Massa, 16e en qualification et anonyme du peloton jusqu'à son accrochage avec son compatriote Bruno Senna (Williams).
Derrrière, il y avait de la place pour des pilotes de la catégorie "challenger" voire "outsider" car trois pilotes en vue ont dû renoncer : Nico Hülkenberg (Force India), Romain Grosjean (Lotus) et Michael Schumacher (Mercedes). Le grand espoir allemand, 9e qualifié, a été victime d'une crevaison dans la bousculade du départ et son homologue français a été harponné au 2e tour par Pastor Maldonado (Williams). Manquant toujours autant de discernement, le Vénézuélien, alors 6e, a commis une faute stupide à la poursuite de Fernando Alonso et a fracassé sa machine contre un mur. Enfin, Michael Schumacher a été arrêté par une défaillance de transmission. Les bénéficiaires de ces événéments ont été le fougueux Kamui Kobayashi (Sauber), 6e, et Kimi Räikkönen (Lotus), impeccable 7e pour son retour après deux ans d'absence.
Enfin, la déception de l'accident de Romain Grosjean aurait pu être compensée par un point de Jean-Eric Vergne mais celui-ci a échoué à la porte des points (11e). "J'ai pris un super départ et gagné plusieurs places, mais Webber m'a touché et j'ai fait un tout droit et perdu du temps", a expliqué le pilote de Toro Rosso. "Après, ça c'était compliqué, j'étais coincé derrière des voitures que je ne pouvais pas passer, même si elles étaient considérablement plus lentes que moi. J'ai ensuite tenté de passer Di Resta mais j'ai fait une petite erreur, en tournant un peu trop tard. Je me suis retrouvé dans les graviers. (...) C'est la course, j'ai beaucoup appris de ce premier week-end de Formule 1 et il reste dix-neuf courses durant lesquelles je pourrai marquer des points." Charles Pic (Marussia) n'a pas vu son premier drapeau à damier, contraint de se retirer à quatre tours de la fin. Il roulait dans le même tour que son coéquiper Timo Glock.
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