Nico Rosberg (Mercedes) domine un Lewis Hamilton trop brouillon

ParStéphane Vrignaud

Mis à jour 21/06/2015 à 17:25 GMT+2

GRAND PRIX D'AUTRICHE - Nico Rosberg (Mercedes) a piégé le poleman Lewis Hamilton pour filer vers une victoire incontestable, dimanche à Spielberg. Felipe Massa (Williams) a hérité de la 3e place suite à un pit stop raté de Ferrari pour Sebastian Vettel. Le premier tour a été marqué par un accident spectaculaire entre Kimi Räikkönen (Ferrari) et Fernando Alonso (McLaren).

Deux semaines après avoir subi la loi de Lewis Hamilton au Canada, Nico Rosberg a répliqué en imposant sa vitesse à son coéquipier en Autriche. En se montrant plus efficace au départ pour virer en tête, puis en gérant les événements de façon infaillible, contrairement à son coéquipier, pénalisé de 5 secondes - ajoutées à son temps de course - pour un franchissement de ligne blanche à la sortie des garages.

Néanmoins, l'Allemand a connu deux moments délicats pendant les 71 tours de cette 8ème manche du Mondial. D'abord en pilant devant le radar à l'entrée de la ligne des stands pour éviter un excès de vitesse lors de son unique arrêt, puis en rencontrant des vibrations sur le pneu avant droit en fin de course, ce qui n'a pas manqué de le rendre nerveux.

Pour Nico Rosberg , déjà vainqueur dans les montagnes de Styrie en 2014, cette troisième victoire de la saison est d'importance puisqu'elle ravive ses espoir de consécration. En effet, il est revenu à dix points du n°1 mondial britannique. "J'ai pu attaquer du début à la fin, je suis en train de trouver ce qui me manquait l'an dernier, en course", a-t-il commenté. "J'ai pris un départ médiocre. Après j'ai attaqué autant que possible", a dit Hamilton.

Grand Prix d'Autriche

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21/06/2015 à 18:43

Nico Rosberg (Mercedes) vainqueur du Grand Prix d'Autriche 2015

Crédit: AFP

Un podium qui échappe encore à Ferrari au profit de Williams

Forcément déçu, Lewis Hamilton est quand même reparti avec le record de courses consécutives menées. Plus précisément, il partage désormais la plus longue série avec le triple champion du monde Jackie Stewart, qui avait aligné 17 leaderships de 1968 à 1970.

Et puis, la troisième place s'est encore jouée sur un incident de course, non un vrai dépassement. A Montréal, Kimi Räikkönen (Ferrari) avait perdu l'accessit sur une faute à l'avantage de Valtteri Bottas (Williams). Là, c'est Sebastian Vettel (Ferrari) qui a été retardé par une roue récalcitrante au stand et qui a vu Felipe Massa (Williams) filer vers la petite gloire.

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Pour en revenir à Kimi Räikkönen, l'histoire a failli mal se finir. Au premier tour; le Finlandais a en effet patiné et entraîné Fernando Alonso dans sa glissade incontrôlée. Pour une belle frayeur puisqu'il a vu la McLaren escalader sa Ferrari et s'approcher dangereusement de son cockpit.

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