"Finir sur le podium"

Fernando Alonso : C'est toujours génial de courir à domicile. J'espère que le spectacle sera agréable pour les fans. Avec Barcelone et Valence, nous sommes chanceux d'avoir la possibilité de courir devant notre public à deux reprises.

F.A. : Je pense qu'il sera intéressant de voir comment se déroule la course à Valence. Nous avons connu des hauts et des bas lors des deux dernières courses. J'espère que nous pourrons être au même niveau que McLaren et Red Bull. En Turquie, nous n'étions pas assez rapides. Nous essayerons juste d'avoir le même niveau qu'au Canada pour finir sur le podium.

F.A. : Nous avons plus ou moins amélioré notre voiture à chaque course. Pour voir un véritable pas en avant, tout dépend du niveau de développement des autres. Nous sommes optimistes et satisfaits du travail effectué ces deux dernières semaines. Nous arrivons à Valence avec un package mais ne nous emballons pas. Les autres équipes n'ont pas regardé la télévision des quinze derniers jours et chacun apportera des évolutions. J'espère que les nôtres seront meilleurs.

F.A. : J'avais un très bon ressenti. Je roulais à 60 km/h derrière une voiture avec des caméras. J'ai également tourné sans voiture devant moi mais j'avais une dizaine de caméras sur la voiture et sur mon casque. Ce n'était pas très agréable pour piloter. C'était aussi la première fois que je roulais en F1 à Fiorano, je n'ai donc pas beaucoup de réponses. Nous en aurons davantage vendredi. Nous espérons réaliser un pas en avant et être un peu plus rapide. Nous devons continuer à améliorer la voiture à Silverstone, à Hockenheim, à Budapest... On ne réalise pas une évolution dans l'année et c'est tout. C'est un travail qui doit se poursuivre jusqu'à Abou Dhabi. Il y a encore un long chemin à parcourir.

F.A. : Ça dépend des Grand Prix. Au Canada, avec les problèmes de pneus, l'absence de ravitaillement essence était une bonne chose. Mais en Turquie, vous auriez pu éteindre votre télévision. Nous nous sommes élancés, nous avons chaussé les pneus durs dès que possible et la course était terminée parce qu'il n'y a plus eu d'autres arrêts.

Il n'y a plus beaucoup de changement en qualification également. Avant, vous pouviez être un peu moins performants et décider d'adopter une stratégie plus agressive. En embarquant cinq ou six tours d'essence en moins en qualification, vous pouviez vous hisser en première ligne. Aujourd'hui, quelle que soit votre position sur la grille de départ, vous finissez à peu près à la même place à l'arrivée. Il y a donc des avantages et des désavantages. J'espère que les spectateurs prennent plus de plaisir à regarder les courses mais pour nous, c'est parfois mieux, parfois pire.

F.A. : Je ne pense pas que l'an prochain nous verrons les différences que nous avons vu cette année. Les trois équipes sont arrivées en retard cette saison mais en 2011, elles seront mieux préparées et il y aura moins d'écart.