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FORMULE 1 - Hamilton, écarts, 555... : Les clés de la course du Grand Prix d'Azerbaïdjan

Julien Pereira

Mis à jour 25/06/2017 à 14:25 GMT+2

GRAND PRIX D'AZERBAÏDJAN - Lewis Hamilton (Mercedes) a encore brillé lors de son exercice fétiche en assommant Ferrari. Romain Grosjean (Haas) et McLaren ne nourrissent pas de grandes ambitions pour la course. En voici les clés.

Lewis Hamilton (Mercedes) sur le circuit urbain de Bakou lors du Grand Prix d'Azerbaïdjan

Crédit: Getty Images

L'homme de la pole position : Lewis Hamilton (Mercedes)

Lewis Hamilton (Mercedes) est devenu le deuxième meilleur performer de l'histoire sur le tour rapide et on voit mal comment le record de Michael Schumacher, 68 pole positions en carrière, pourrait tenir plus de quelques courses. Actuellement, le Britannique n'a tout simplement pas d'égal quand il s'agit de se transcender et de flirter avec toutes les limites d'un circuit. Même lorsqu'il est livré à lui-même, coincé entre les mauvaises promesses de sa W08 aux essais du vendredi et ses difficultés à mettre les gommes dans la bonne fenêtre de température. La conquête de la pole est un exercice de lâcher prise et le triple champion du monde sait le résumer : "De toute façon, c'était tout ou rien, je devais attaquer sans arrière-pensée". L'Anglais s'est offert le record des trois secteurs et a fait le trou dans le deuxième partiel. Précisément celui où il a cravaché la veille.

Le battu : Sebastian Vettel (Ferrari)

Sebastian Vettel (Ferrari) a pris un sacré coup sur la tête en concédant 1"248 à son rival pour la couronne, au quatrième rang, sans trop savoir pourquoi. L'Allemand n'a certainement pas été aidé par le vieux moteur du début de saison que les mécaniciens de la Scuderia ont remonté sur sa monoplace pour prévenir une possible avarie. La confiance affichée vendredi ne laissait pas présager un écart si important. Et si signicatif.

Le gaffeur : Daniel Ricciardo (Red Bull)

Daniel Ricciardo (Red Bull) a bien essayé de prendre exemple sur son coéquipier Max Verstappen pour raser les murs et grappiller de précieux dixièmes. Raté. L'Australien a perdu l'arrière de sa RB13 à la sortie du virage n°6. Jante brisée, pneu crevé, et un drapeau rouge engendré qui n'a finalement pas fait le jeu de son voisin de box.
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Daniel Ricciardo (Red Bull) à l'entrée de la Vieille Ville au Grand Prix d'Azerbaïdjan 2017

Crédit: Getty Images

Ce que la qualification nous a appris : Red Bull va (vraiment) mieux

Revoir sa philosophie a parfois du bon. Red Bull a considérablement abaissé le train arrière des RB13, choix que l'écurie avait refusé de faire jusqu'à présent, pour ne pas pêcher dans la longue ligne droite de 2,2km du tracé azerbaïdjanais. Elle a aussi délesté ses ailerons pour compenser le léger déficit de puissance du moteur Renault. Cette revue technique a eu du bon puisque Verstappen n'a cédé que 38 petits millièmes à Vettel. Encourageant. Mais à confirmer sur la durée d'une course.

La question : l'écart entre Mercedes et Ferrari s'est-il creusé ?

Le "bouton magique" des Flèches d'Argent fait toujours des ravages. Sur le tracé urbain de Bakou, autrement plus spécifique que son faux jumeau monégasque, Mercedes a creusé des écarts considérables et légèrement surprenants. Ils pourraient même laisser penser que Mercedes a définitivement inversé le rapport de force. Kimi Räikkönen (Ferrari) est convaincu qu'ils "ne sont pas significatifs" et pour le suspense, on espère que la course de dimanche lui donnera raison...

Les Français : Esteban Ocon (Force India) fautif, Romain Grosjean (Haas) déséspéré

Esteban Ocon (Force India) a décroché un septième rang au goût doux-amer. Le Français a sécurisé la meilleure position de départ de sa carrière mais il s'est avoué fautif après la qualification : "Une petite erreur lors de mon tour rapide m’a sans doute coûté une position". Cette fameuse position, il l'aurait chipée à son coéquipier, Sergio Pérez... Deux semaines après la leçon de Montréal, la performance aurait été bienvenue. Dommage.
Romain Grosjean (Haas) n'avait pas beaucoup d'espoirs au terme de la première journée d'essais, il n'en a certainement pas plus ce samedi. Le pilote de 31 ans doit piloter avec des freins récalcitrants aux comportements totalement différents d'un tour à l'autre. Il s'élancera 17e sur la grille et boucler les 51 tours de course serait déjà un bel exploit.

Les sanctionnés : Fernando Alonso et Stoffel Vandoorne (McLaren)

Fernando Alonso et Stoffel Vandoorne (McLaren) sont des habitués. 40 places de pénalité pour l'Espagnol, 30 pour le Belge, à la suite de divers remplacements sur les éléments moteurs de leur monoplace.
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Fernando Alonso (McLaren) lors des essais libres du Grand Prix d'Azerbaïdjan 2017

Crédit: Getty Images

La déclaration : Fernando Alonso (McLaren)

L'Asturien n'est jamais à court de punchlines pour qualifier la puissance de son moteur Honda.
"Je pense que les autres pilotes sont un peu étonnés par notre vitesse qui est si basse qu’ils pensent que nous sommes dans un tour de rentrée aux stands alors que nous sommes en réalité dans un tour rapide !", a lâché le double champion du monde. Des propos rapportés par nos confrères de F1i.

La stat'

McLaren a totalisé 555 places de pénalité depuis 2015. Record qui sera peut-être amélioré dès le prochain Grand Prix, en Autriche.

Ce qu'il faut savoir avant la course

Compte-tenu de la faible dégradation des pneumatiques, on peut s'attendre à une course d'attaque, dimanche. Pirelli prévoit donc une fenêtre d'arrêt aux stands assez large, située entre le 12e et le 22e tour, pour chausser les pneus "tendre" et boucler la course avec.
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Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix d'Azerbaïdjan 2017

Crédit: Getty Images

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