GP d'Italie - Nico Rosberg (Mercedes) évoque un manque de puissance et se fait corriger par Lauda

Nico Rosberg n'a pas seulement essuyé une 11e défaite en 12 séances de qualification saisonnières face à son coéquipier Lewis Hamilton, samedi à Monza. En expliquant sa décevante quatrième place sur la grille de départ - sa plus mauvaise de l'année - par un moteur de substitution "très très vieux" (six courses selon lui, cinq selon son directeur Toto Wolff) en perte de puissance "à chaque kilomètre", il s'est fait une très mauvaise publicité auprès du président non-exécutif de l'équipe Mercedes, Niki Lauda.

Le matin, lors des essais libres 3, le vice-champion 2014 avait rapporté "des oscillations étranges" de puissance.

"Nico n'était pas en manque de puissance, il avait des problèmes de tenue de route, avec trop de sous-virage, et il s'en est plaint", a rectifié l'Autrichien de 66 ans, champion du monde de Formule 1 en 1975, 1977 et 1984. "Il ne pouvait pas piloter correctement selon son style et ça a fait une énorme différence", a-t-il ajouté.

"La surprise pour moi et pour tout le monde, c'est la performance de Ferrari. Ils ont vraiment atteint une bonne vitesse de pointe, et l'amélioration de leur moteur est désormais manifeste.Ce qu'ils ont fait est impressionnant, considérant là où ils sont partis", a-t-il conclu.