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Grand Prix d'Italie - Hamilton, Mercedes, Ferrari, Alonso... : les clés de la course à Monza

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 05/09/2015 à 20:02 GMT+2

FORMULE 1 - La qualification a dégagé des grosses tendances que l'on devrait retrouver dimanche, à partir de 14h00. Entre vitesse de Lewis Hamilton (Mercedes) et promesses de Ferrari, voici ce qui vous attend à Monza.

Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix d'Italie 2015

Crédit: Daimler AG

La surprise de samedi à confirmer dimanche : la vitesse des Ferrari

On ne s'attendait pas à voir une "rossa" en première ligne, à 0"234 de la pole position, et encore moins celle de Kimi Räikkönen. Comment est-ce arrivé ? Primo, Nico Rosberg a dû revenir à un bloc Mercedes ancienne spécification ayant déjà couru cinq meetings - et donc moins puissant, quoiqu'en dise Niki Lauda. Secundo, Sebastian Vettel s'est loupé dans le Lesmo 1 en Q3.

Ce que la qualification nous a appris : il manque 300 chevaux à Honda

On ne peut plus croire le patron de Honda Racing lorsqu'il prétend que son groupe propulseur ne rend que 40 à 50 chevaux au Mercedes, et qu'il en referme 25 de plus que le Renault. Fernando Alonso a rétabli la vérité : "Sur un circuit à six virages, le GPS indique que nous perdons 0"3 là-dessus. Les trois secondes restantes, nous devons les trouver dans les lignes droites…"
Conclusion : le déficit du V6 nippon se situe plus aux alentours de 100 chevaux sur le Mercedes. Pour le reste, comme le suggère Alonso, c'est le boost fourni par le système de récupération d'énergie qui fait défaut. Il apporte normalement 160 à 180 chevaux et n'est efficient que sur la moitié des grands rectilignes de Monza... Bref, il manque presque 300 chevaux au Honda.
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Jenson Button (McLaren) au Grand Prix d'Italie 2015

Crédit: McLaren

La mauvaise surprise de samedi : les errements de Toro Rosso

L'équipe de Faenza est un centre de formation pour jeunes pilotes aspirant à rejoindre l'équipe 1, Red Bull. Mais ses mécaniciens et son staff en général semblent en perpétuel apprentissage eux aussi. En témoigne le capot mal fixé sur la STR de Max Verstappen, qui s'est arraché en Q1. A la maison, ça fait désordre.

A quoi va ressembler le Grand Prix

  • 630 mètres de la pole position au virage n°1 : il n'y a qu'à Montmelo (730m) et à Sepang (660m) que le run est plus long. Se louper au départ est donc plus punitif qu'ailleurs.
  • Pirelli est formel : la stratégie idéale verra le vainqueur stopper une fois, au 21e des 53 tours. Pour rentabiliser deux arrêts, il faudra une Vmax exceptionnelle, du type Force India.

Les 3 stats : Hamilton invincible, mais pas à l'abri

  • Les 5 derniers pilotes partis de la pole position ont gagné à Monza. Et 8 des 10 derniers. On sait, ça ne rend pas optimiste...
  • Hamilton est invaincu depuis vendredi matin. Pas de panique : il avait eu la même réussite en Hongrie avant de passer à travers le dimanche.
  • Nouveau fiasco chez McLaren : 8e sortie de Button dès la Q1, 6e pour Alonso
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Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix d'Italie 2015

Crédit: Daimler AG

Ce que Grosjean peut espérer en course : un Top 5

Le châssis de la Lotus n'évolue plus depuis longtemps, mais heureusement, il avance avec la toute puissance allemande. Le Français s'est qualifié 8e en se loupant dans son tour. Pas de quoi nous vendre un nouveau podium, mais derrière les Mercedes et Ferrari, tout lui est permis.

La décla qui fait parler : Alonso sur Ferrari

Comparé à nous, ils font du bon boulot, mais par rapport aux cinq années que nous avons passées ensemble, ils ne sont pas meilleurs qu'avant. Nous étions en tête du championnat il y a deux ans, ici, à Monza. Maintenant, ils occupent la troisième place (chez les pilotes) et ils sont à 100 points des Mercedes (184 en fait).
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Sebastian Vettel (Ferrari) au Grand Prix d'Italie 2015

Crédit: Ferrari S.p.A.

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