Sans faute de Rosberg (Mercedes), qui revient à deux points d'un Hamilton (Mercedes) plutôt fébrile

L'histoire est un éternel recommencement. Après 14 Grands Prix, deux points séparent le leader du Mondial, Lewis Hamilton, de son poursuivant, Nico Rosberg. Dimanche, la victoire était promise au Britannique après un tour prodigieux en qualification mais il a perdu le bel avantage de sa pole position au départ. En sous-régime et en patinage, le lauréat des éditions 2014 et 2015 du Grand Prix d'Italie a vu son coéquipier, Sebastian Vettel, Kimi Räikkönen (Ferrari), Valtteri Bottas (Williams) et Daniel Ricciardo (Red Bull) lui filer sous le nez d'entrée.

Rosberg échappé, Hamilton a fait plier Ricciardo et Bottas en piste et les Ferrari au stand en profitant de son seul arrêt contre les deux observés par les Rouges, sur une stratégie agressive pour tenter de déstabiliser les Flèches d'argent. Une fois fait, LH44 n'a jamais pu compenser ses 12 secondes de retard sur le leader allemand, vainqueur pour la première fois en Lombardie.

Les Mercedes rivées en tête à chaque passage pour la troisième année consécutive, les Ferrari n'ont jamais eu leur mot à dire. Sebastian Vettel a néanmoins gagné le droit, sur le podium, de rechauffer une foule incondtionnelle, heureuse de conserver sa course jusqu'en 2019. L'Allemand a failli le faire avec la casquette estampillée "1st" mais le responsable du protocole lui a signalé sa méprise dans la cool room.

Le Top 4 réservé à Mercedes et à Ferrari, Ricciardo a gagné la bataille de l'arrière garde en montant des pneus "super tendre" qui l'ont rendu irrésisitible vis-à-vis de Bottas dans le dernier relais. Il a quand même fini cinquième à 45 secondes.

A part ça, ce n'était pas le jour des Français. Jonathan Palmer rapidement éliminé par Felipe Nasr (Sauber), l'autre Renault de Kevin Magnussen a fini 17e. Romain Grosjean (Haas) a terminé 11e et Esteban Ocon (Manor) 18e et dernier à deux tours, après un relais inaugural de 33 tours en "medium". Un véritable supplice.