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"Le jour et la nuit"

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ParEurosport

Mis à jour 28/08/2010 à 15:41 GMT+2

Fernando Alonso se déclare "amoureux de l'Italie et des tifosi", ravi de pouvoir se battre pour le titre après deux années difficiles. Dans un contexte qui reste exacerbé et annexé au jugement que rendra la FIA au sujet de l'épisode d'Hockenheim...

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Crédit: Eurosport

Fernando Alonso (Ferrari) s'est accordé 50% de chance d'être champion du monde pour sa première année à Maranello. L'estimation est dans la nature optimiste de l'Espagnol, posté à 20 points de l'actuel N.1 mondial, Mark Webber (Red Bull). Arrivé à Spa-Francorchamps gonflé à bloc, il reste néanmoins dans la tourmente médiatique des consignes d'équipe, qu'il a suggérées et obtenues de la Scuderia à Hockenheim au détriment de Felipe Massa, le 25 juillet dernier. La seule ombre au tableau pour le double champion du monde ? Même pas !
"Non, c'est l'inverse. Je suis très, très content. Ma vie est la meilleure que je n'aurais jamais pu imaginer", coupe le vainqueur des Grands Prix de Bahreïn et d'Allemagne 2010, dans les colonnes de The Guardian, samedi. "Je pilote pour la meilleure équipe du monde, et mon intégration est très bonne. Jesuis amoureux de l'Italie et des tifosi, et je sens bien qu'ils me soutiennent", appuie l'Ibère de 29 ans. Pas tant que ça quand même car la pilule allemande est mal passée de l'autre côté des Alpes et elle risque de consumer les dernières chances de l'armada rouge, tant au niveau Pilotes que Constructeurs. Le Conseil mondial de la Fédération internationale de l'Automobile le dira le 9 septembre, au lendemain de la convocation ordonnée Place de la Concorde, à Paris.
"Tout ce que nous faisons est multiplié par cent"
La page Renault est tournée. Cependant, les couloirs d'Enstone bruissent de la déception de son retour en 2008 après l'intermède McLaren (2007), mais l'impression semble partagée. Ces deux dernières années, l'as d'Oviedo n'avait qu'un objectif : voir en Q3. Même si c'est un peu caricatural. "C'était la motivation. Et quand je repense à ma position d'il y a un an, la vie a bien change, c'est le jour et la nuit. Je ne peux demander plus. Assurément, gagner le championnat serait le top, la chose ultime qui pourrait parfaire ma vie en ce moment", dit-il.
Pour atteindre son but, il a une stratégie très simple : "Il n'y a que 20 points d'écart avec le leader, c'est moins que la valeur d'une course (25 points). Il reste sept courses et nous devrons être très réguliers, monter sur le podium à chaque course et, si nous pouvons, en gagner deux sur les sept. La performance de la voiture s'est beaucoup améliorée sur les deux dernières courses et si nous continuons ainsi ce sera possible. Mais il sera nécessaire de gagner la course à l'usine comme celle sur les circuits."
Par ailleurs, il voit son départ volé en Chine et son crash juste avant la qualification à Monaco comme ses erreurs les plus dommageables. "Tous les prétendants au titre voudraient changer le déroulement deux ou trois courses car ils ont fait quelque chose de mauvais", souligne-t-il. "Dans notre cas, à cause des attentes élevées il y a plus de commentaires. Quand je suis devant ou 0.5 sec plus rapide que mon équipier, c'est considéré comme normal. Quand nous faisons quelque chose de mal, c'est relaté partout. Nous devons composer avec cette pression. En étant dans le meilleur team du monde, nous savons que tout ce que nous faisons est multiplié par cent. Nous nous concentrons sur cette course (à Spa). Après, nous verrons bien ce qui arrivera à Paris."
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