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Lewis Hamilton crève dans le dernier tour mais s'impose quand même devant Verstappen et Leclerc

Julien Pereira

Mis à jour 02/08/2020 à 21:35 GMT+2

GRAND PRIX DE GRANDE-BRETAGNE - Lewis Hamilton s'est fait peur. Parti en pole position, le pilote Mercedes a passé toute la course en tête avant de subir une crevaison dans le dernier tour. Crevaison qui ne l'a pas empêché de l'emporter pour la 7e fois le circuit de Silverstone devant Verstappen (Red Bull) et Leclerc (Ferrari). Bottas (Mercedes), également victime d'une crevaison, termine 11e.

Lewis Hamilton s'impose malgré une crevaison dans le dernier tour à Silverstone

Crédit: Getty Images

Pour sûr, Lewis Hamilton (Mercedes) se souviendra longtemps de ce succès. Pas seulement parce qu'il lui permet de décrocher un 7e succès sur son Grand Prix national, ce qui constitue un nouveau record. Mais plutôt parce qu'il l'a obtenu sur trois roues. Au terme d'une course menée de bout en bout mais agitée par des crevaisons en pagaille dont il a lui-même été victime, le Britannique s'est imposé, ce dimanche, à Silverstone. Il a devancé Max Verstappen (Red Bull), qui s'était prémuni en plongeant aux stands après l'explosion du pneu de Valtteri Bottas (Mercedes), longtemps deuxième. Charles Leclerc (Ferrari) a complété le podium.
C'était encore difficilement imaginable à trois tours du drapeau à damier, mais il y a bel et bien eu du suspense en toute fin de la quatrième manche de la saison. A vrai dire, les deux pilotes Mercedes, encore largement au-dessus de la mêlée durant toute l'épreuve, avaient effectivement rapporté quelques soucis pneumatiques à une dizaine de boucles de l'arrivée. Bottas s'était plaint de "vibrations" et on croyait encore à un pessimisme de façade qui n'empêcherait pas les Flèches noires de sécuriser un nouveau doublé.

Des crevaisons en pagaille

Mais au 50e tour, Bottas s'est retrouvé le nez dans le gazon et le pneu en délamination. Les pneus "dur" n'avaient pas la résistance suffisante pour boucler la course et l'inquiétude a gagné tout le plateau. Comme souvent dans les situations critiques, Red Bull a immédiatement pris la décision de stopper Verstappen. Pour éviter une avarie similaire. Et, surtout, pour profiter d'une même défaillance de l'avant-gauche d'Hamilton. Elle est survenue dans le dernier tour mais heureusement pour lui, le Britannique disposait d'une marge suffisamment importante, supérieure à 30 secondes, pour passer la ligne en tête. Le Néerlandais l'a imité... moins de six secondes plus tard.
Carlos Sainz (McLaren) a été la troisième et dernière victime de ce chaos, alors qu'il occupait le quatrième rang dont il avait hérité après de belles batailles l'ayant opposé à son coéquipier Lando Norris (McLaren) et Daniel Ricciardo (Renault). Opportuniste en fin de course, l'Australien a finalement échoué au pied du podium, devant le prodige britannique et son coéquipier, Esteban Ocon (Racing Point).
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Lewis Hamilton (Mercedes)

Crédit: Getty Images

Le Français a trop longtemps klaxonné derrière Lance Stroll (Racing Point) pour espérer mieux. Tout le contraire de Pierre Gasly (Alpha Tauri), septième après avoir effacé Sebastian Vettel (Ferrari) puis le Canadien, dans un petit festival qui pourrait encore mettre Red Bull dans l'embarras. D'autant qu'Alexander Albon a fini derrière lui, après avoir été sanctionné d'une pénalité de cinq secondes en se rendant coupable d'une attaque trop optimiste sur Kevin Magnussen (Haas) en début de course.
Le pilote thaïlandais avait ainsi provoqué la première des deux sorties de la voiture de sécurité, elles-mêmes insuffisantes pour animer une course longtemps monotone, malgré un départ intéressant. A l'extinction des feux, Hamilton avait eu quelques difficultés à s'élancer mais Bottas s'était abstenu. Ce qui s'est passé 50 tours plus tard pourrait lui donner quelques regrets...
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