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GP de Hongrie 2013 - Grosjean : "C'est toujours important de marquer des points"

ParF1i

Publié 27/07/2013 à 10:00 GMT+2

Troisième en Allemagne il y a trois semaines, Romain Grosjean, 3e meilleur temps des essais vendredi, aimerait de nouveau goûter au podium lors du GP de Hongrie.

Eurosport

Crédit: Eurosport

Lors de son traditionnel point presse du vendredi, Romain Grosjean (Lotus) semblait relativement confiant quant à ses chances de signer un bon résultat en Hongrie avant la trêve estivale. Troisième de la deuxième séance d’essais libres, le Français a terminé à seulement 153 millièmes de la Red Bull de Sebastian Vettel. F1i était bien entendu présent pour vous rapporter les impressions du pilote tricolore, comme si vous y étiez.
Les deux séances d’essais libres de vendredi se sont plutôt bien passées pour vous…
R. G. : Oui. La journée s’est passée correctement. Le changement de pneu n’est pas aussi drastique que ce que je pensais. C’est plutôt une bonne chose. Cela nous a permis de ne pas avoir à tout repenser et à refaire. Nous avons essayé de trouver les meilleurs réglages, de trouver le meilleur compromis entre les deux types de gomme amenés par Pirelli pour ce Grand Prix et puis d’avoir une première idée de la dégradation des pneus afin de préparer la course de dimanche.
Vous a-t-il fallu un peu de temps pour vous adapter à ces nouveaux pneus ?
R. G. : Non, cela a été assez rapide. Maintenant, il aurait été intéressant de mettre les pneus que nous avions l’an dernier sur la voiture pour voir ce que ça donne. Il y a quand même de petites différences. Je ne sais pas si cela vient de la gomme. Nous rencontrons plus de graining, des petites choses comme ça. Mais d’une manière générale, cela n’a pas révolutionné les choses.
Vous sentez-vous à votre aise avec ces nouvelles gommes ?
R. G. : Oui. Cela s’est plutôt bien passé aujourd’hui. La voiture répond bien. Je crois que cela fait un petit moment que nous sommes dans une phase où nous travaillons de mieux en mieux et où nous arrivons à cerner ce qu’il me faut. Je progresse aussi, je m’adapte certainement mieux. On essaye toujours de s’améliorer, de trouver les derniers centièmes. Nous essayons à chaque fois de repartir d’une base solide et de la faire évoluer.
Sera-t-il important de marquer beaucoup de points ce week-end pour ne pas laisser les Red Bull s’envoler au championnat ?
R. G. : Il est toujours important de marquer beaucoup de points (rires) ! Après, au championnat des constructeurs, ils ont déjà beaucoup d’avance. Nous n’y faisons donc pas attention. Nous nous concentrons plus sur la deuxième et la troisième place, qui ne sont pas forcément très loin. C’est assez serré mais honnêtement je ne pense pas trop à ça. Je pense surtout à faire le meilleur à chaque instant et nous ferons les comptes le dimanche soir.
Fernando Alonso disait hier que ce Grand Prix sera primordial pour la suite du championnat car à partir de la Belgique beaucoup d’écuries vont se concentrer sur 2014. Partagez-vous son avis ?
R. G. : Je crois qu’il est tout le temps important de ne pas décrocher. Nous avons sans cesse de petites évolutions qui arrivent. Nous savons que nous pouvons progresser dans certains domaines, ce qui est une bonne chose, et nous travaillons aussi en parallèle sur 2014. Il y a une bonne dynamique de travail dans l’équipe, tant en ce qui concerne 2013 que 2014.
Comment jugez-vous la dégradation des pneus ?
R. G. : Elle est plutôt correcte. Heureusement que nous n’avons pas les durs et les médiums sinon nous nous serions embêtés.
Le fait que l’on annonce encore plus chaud ne va-t-il pas avoir un impact sur les pneus ?
R. G. : Cela peut faire évoluer les choses comme c’était le cas en Allemagne où les stratégies ont complètement changé durant la course. Nous étions censés nous arrêter très tôt en début de course et les pneus tendres avaient finalement tenu beaucoup plus longtemps que prévu. Cela nous a permis d’aller beaucoup plus loin. Nous savons que les pneus tendres, de manière générale, aiment les fortes températures. Si le mercure grimpe donc encore, ça va les aider à tenir encore plus longtemps. Maintenant, cela voudrait dire que ce sont des pneus conçus pour des courses dans le Sahara !
Ce circuit ne laisse pas beaucoup de temps pour souffler. Est-ce que la chaleur complique plus les choses ?
R. G. : Non, nous roulons en décapotable, nous sommes donc plutôt bien (rires). Quand nous roulons, nous n’avons jamais chaud. C’est quand nous nous arrêtons que cela devient compliqué. Le pire, c’est pendant les qualifications pour être honnête. Mais une fois que nous sommes lancés dans la voiture, ça roule tout le temps.
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