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Duel Rosberg-Hamilton, piste à 50°C, hors-piste : les clés de la course

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 23/07/2016 à 21:51 GMT+2

GRAND PRIX DE HONGRIE - Peut-on espérer une lutte entre Rosberg et Hamilton (Mercedes) sur une piste où les dépassements sont quasi impossibles ? Peut-être que la forte température contribuera à nous offrir cette bagarre tant attendue. A part ça, il ne faudra pas trop se louper aux virages n°4 et n°11... Voici les enjeux de la 11e manche du Mondial.

Lewis Hamilton et Nico Rosberg (Mercedes) au Grand Prix de Hongrie 2016

Crédit: Daimler AG

Le poleman : Nico Rosberg (Mercedes)

Il a perdu 42 de ses 43 points d'avance sur Hamilton en cinq courses et il a réagi sur le circuit du calendrier (avec Monaco) où la place de grille est la plus fondamentale. Il a surtout montré un gros mental en profitant du renoncement du Britannique. La tentation de casser la dynamique de son coéquipier a sans doute compté et il a fait juste ce qu'il fallait sur le drapeau jaune pour ne pas s'attirer les foudres des commissaires.
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Nico Rosberg et Lewis Hamilton (Mercedes) après la qualification du Grand Prix de Hongrie 2016

Crédit: AFP

La surprise de samedi à confirmer : McLaren

Fernando Alonso, cinquième, et Jenson Button, neuvième, avaient offert à McLaren son meilleur dimanche l'an dernier en Hongrie et ils sont bien partis pour recommencer. L'Espagnol et le Britannique sont passés pour la première fois tous les deux en Q3 cette saison et ils disposent d'une MP4-31 qui profite de la prépondérance de la traction sur la puissance pure sur ce circuit. Bref, ils ont tout pour confirmer.

Le regret de la qualification : la trop longue polémique

A Silverstone, la FIA avait rendu sa décision sur la pénalité de Nico Rosberg 3h30 après l'arrivée et la décision quant à la validité de la pole position de l'Allemand a mis presque trois heures pour tomber ce samedi. Par un tweet d'un journaliste de la BBC mais pas un de la FIA.

Le duel attendu : Hamilton/Rosberg

Il y avait eu du rififi entre eux dans le premier tour au Hungaroring l'an dernier et l'on pourrait voir une manœuvre radicale à 14h00 tant le départ influencera le résultat final. A moins que la tenue des gommes soit influencée par la forte chaleur. Dans ces cas, Nico Rosberg disposera d'une Mercedes peut-être mieux réglée vu le temps perdu par Lewis Hamilton vendredi.

Ce que la qualification nous a appris : Ferrari est passé derrière Red Bull

La Scuderia n'en finit plus de se réfugier derrière des excuses. Vettel a expliqué qu'il a été gêné par Button et qu'il aurait fait mieux (un Top 3) s'il n'avait été ralenti (comme Ricciardo et d'autres) par le drapeau jaune. Räikkönen a été victime d'un mauvais timing qui l'a conduit à attaquer le premier son tour en Q2 sur une piste en constante amélioration, qui l'a fait dégringoler de la 1ère place à la 14e.
La réalité est que Ferrari a été battu par Red Bull en essais libres 2 et 3, en Q2 et Q3. Vettel part 5e derrière Ricciardo et Verstappen et Räikkönen en 14e position. Et même s'il a été très performant vendredi sur les longs runs, la tâche s'annonce ardue pour lui.
Au moins, les Ferrari aiment la chaleur et elles devraient être servies.

Le chiffre : 7

Hamilton a mené le Grand Prix De Hongrie à 7 reprises. Un nouveau leadership lui assurerait de battre le record qu'il partage avec Michael Schumacher.

La série en cours

Hamilton ou Rosberg en pole position, c'est une constante depuis cinq ans en Hongrie.

A quoi va ressembler le Grand Prix : Chaleur, trafic et écarts de trajectoire

La piste a atteint 50°C samedi matin et ce facteur dira vite qui peut faire quoi si le mercure s'affole sur les 70 tours. Le bitume resurfacé est adhérent et limitera quand même les glissades qui compliquent toujours les choses. Aux essais, Pirelli a évalué à 1"3 la différence entre "tendre" et "super tendre", qui devraient être privilégiés.
Sur le tourniquet, il faudra assurer un bon départ, sous peine de s'en remettra à des undercuts et stratégies décalées.
Question hors-piste, la FIA a accordé trois jokers, après quoi elle sévira. La direction de course comptabilisera tous les passages hors limite aux virages n°4 et n°11 au-delà des 20 centimètres de tolérance à l'extérieur de la ligne blanche bordant la piste. A la troisième infraction manifeste, un commissaire présentera un drapeau un drapeau noir et blanc - synonyme de comportement antisportif - et imposera un drive-through au quatrième écart.

La déclaration : Lewis Hamilton (Mercedes)

Un super départ m'aiderait bien et il est temps que j'en fasse un !
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