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Vainqueur pas champion, Ferrari, chaleur, Hamilton : les clés de la course

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 30/07/2017 à 11:16 GMT+2

GRAND PRIX DE HONGRIE - Sebastian Vettel et Kimi Räikkönen (Ferrari) ont verrouillé la 1re ligne et ont tout pour dominer dimanche. Derrière, les possibilités de Lewis Hamilton (Mercedes) seront limitées et la plus grosse perf pourrait venir des McLaren.

La parabolique Ayrton Senna lors du Grand Prix de Hongrie 2017

Crédit: Getty Images

Le poleman : Sebastian Vettel (Ferrari)

C'est rien de dire que l'Allemand se sent fort en partant de la pole position. Il a remporté 29 de ses 45 victoires de cette place. Mais surtout, il a tiré sa performance d'une SF70-H qui affectionne la chaleur. Samedi, le bitume du Hungaroring était à 52°C et si la météo reste en l'état, seul un élément extérieur pourra le dévier d'une trajectoire gagnante.

La perf à confirmer : McLaren

La pénalité de Nico Hülkenberg (Renault) a fait remonter Fernando Alonso et Stoffel Vandoorne (McLaren) en 4e ligne et on se réjouit que l'Espagnol et le Belge puissent parler d'autre chose que de problème de moteur. "Nando" n'a pas sacrifié son Grand Prix de Grande-Bretagne pour rien et on va vraiment savoir ce que vaut le châssis MCL32 sur de longs relais dominicaux.
"Les pneus sont très stables et présentent une faible degradation, je pense donc qu'à condition de prendre un bon départ, nous auons une bonne chance de maintenir nos positions", a expliqué Alonso.

L'exploit : Paul di Resta (Williams)

Il n'était plus monté dans une monoplace pour des essais depuis fin 2013, avec Force India. Il a remplacé au pied levé Felipe Massa, malade, juste avant la qualif. Un délire vu le niveau d'impréparation de l'Ecossais, qui ignorait tout des monoplaces de 2017 et s'est senti comme "jeté d'une falaise". Un 19e temps, devant Marcus Ericsson (Sauber), à 0"666 de son coéquipier Lance Stroll, c'est diabolique.
Paul di Resta (Williams) au Grand Prix de Hongrie 2017

Le regret de la qualification : La pénalité de Nico Hülkenberg (Renault)

L'Allemand a encaissé 1"192 en Q3 pour un septième temps très correct compte tenu des exigences du circuit en termes de châssis. Battre Toro Rosso, Haas et Force India est une très belle performance qui confirme que le Losange est sur la bonne voie.
Dommage donc qu'un changement de boîte de vitesses soit passé par là. Mais partir de la 12e place n'a rien d'insurmontable. Pour le Top 7, les "Panthères roses" indiennes seront certainement sur la route.

Le pilote sous pression : Jolyon Palmer (Renault)

Après ses deux crashs vendredi, le Britannique n'a pas fait parler de lui ce samedi mais il a lâché 0"562 en Q1 et 0"760 en Q2 par rapport à son coéquipier, ce qui est trop.
Sans point après neuf courses mais trois fois 11e, il doit réaliser un gros coup pour passer des vacances sereines avant un Grand Prix de Belgique qui s'annonce comme le dernier pour lui. En effet, il aurait payé son baquet jusqu'à cette date.

La série en cours

Depuis 2005, le vainqueur du Grand Prix de Hongrie n'est pas champion du monde en fin de saison.

La déclaration : Daniel Ricciardo (Red Bull)

Je ne pense pas que j'aurai beaucoup d'amis quand elle sera terminée, mais ça ne fait rien. Comme je suis en queue des voitures de tête, je vais devoir forcer le passage, donc si je veux gagner des places cela se fera seulement au prix d'attaques bien menées. Je n'ai pas à tout prix besoin d'un super départ pour me retrouver devant, j'ai déjà réussi à dépasser ici dans le passé. Si j'ai cette même motivation, cela devrait bien se passer.

La vidéo

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